Le diocèse de Nantes semble définitivement résolu à éviter les erreurs du passé et les concerts profanes, voire profanatoires dans les églises. Il y a deux ans à peine, les fidèles nantais ont su défendre leurs églises contre l’outrage.
Cette année, pas moins de quatre concerts dans les églises de Nantes – dont un Noël ukrainien à saint Nicolas, concession à l’actualité politique mais qui reste en accord avec la vocation cultuelle de l’emblématique basilique mineure néo-gothique du centre-ville de la capitale bretonne.
Deux autres concerts sont prévus ce dimanche dans deux églises nantaises – à Notre Dame de Bon Port, que les fidèles avaient défendu contre le concert profanatoire il y a deux ans, orgue et trompes de chasse sous l’immense coupole. Et à Notre Dame de toutes aides à Doulon, agrandie au XIXe (1878-1881) près d’une chapelle du XVIIe maintenue, des chants de Noël et le stabat mater de Pergolèse.
Toujours à Notre Dame de Bon port, le 14 décembre – un concert de Noël par l’ensemble vocal de Nantes, avec l’orgue…et la participation du public.