Très actif pour se faire connaître – et pourquoi pas pour ne pas écoper d’un diocèse aussi déshérité que son prédécesseur, Mgr Micas, évêque de Tarbes et Lourdes et responsable national du conseil pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale (ouf) à la CEF, a annoncé par communiqué, mais aussi urbi et ordi, sur le net, Facebook et la presse locale, qu’il soutenait la colère des agriculteurs locaux.
“Hier, j’ai salué quelques agriculteurs bigourdans à l’entrée de l’A64 à Tarbes. Derrière la sympathie de la rencontre et de l’échange, perce la détresse : « Je veux tout simplement pouvoir vivre normalement de mon travail, moi et ma famille… »
Notre diocèse est une terre agricole. Elle est contrastée : dans sa géographie, dans ses réalités économiques et sociales. Du nord au sud du département, nos agriculteurs ont en commun la même inquiétude, celle qui partout en France et en Europe s’exprime ces jours-ci : hausse des charges, normes toujours plus contraignantes, maladies récurrentes qui touchent leurs animaux, problématiques de l’irrigation, et des revenus en baisse constante…
Les agriculteurs que nous connaissons sont des gens responsables, sensibles aux problématiques liées au climat et à l’environnement. Ils ressentent vivement leur quotidien devenu très injuste et difficile. La PAC est en cause, les conflits d’intérêts d’autres qu’eux-mêmes, tout cela les met en colère.
Je veux ici dire tout mon soutien aux agriculteurs du diocèse, et à toutes celles et ceux qui, au sein de la Mission rurale 65, témoignent de notre compassion, de notre solidarité et de notre engagement aux côtés de ceux qui souffrent. J’invite les fidèles du diocèse à le faire de manière sincère et déterminée, en cherchant à comprendre ce qui pousse les paysans à s’exprimer comme ils le font, à connaître la réalité de leur quotidien, à soutenir leur travail en permettant sa juste rémunération. Allons à leur rencontre, chez eux, ou au Parc des expositions de Tarbes qui accueillera une nouvelle édition du salon de l’agriculture du 7 au 10 mars…
Au cours des messes de dimanche prochain (27 et 28 janvier), j’invite toutes les communautés paroissiales et religieuses à prier tout spécialement à l’intention de ceux qui vivent cette crise, et ceux qui ont à la gérer en apportant de justes solutions le plus rapidement possible. Une même intention de prière universelle est proposée pour cela“.
Je confie cette crise à la miséricorde de Dieu et à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes
Mgr Jean-Marc Micas, évêque de Tarbes et Lourdes
Néanmoins certains de nos lecteurs bigourdans nous rappellent l’original, qu’on pourra comparer aux efforts de leur évêque.
Il faut bien un début à tout après tant d’années de complicité émiscopale avec un pouvoir arrogant qui méprise les pauvres, surtout s’il s’agit de nos compatriotes et qui foule aux pieds le droit à la vie au sens large.
Mgr MICAS est un JUSTE : le paysan a des droits pour la mission de service public. IL A FAIM et SOIF de JUSTICE.
MERCI Mgr MICAS de sortir de la connivence des puissants
Plutôt que d’entendre cet évêque prendre position en faveur des agriculteurs, on aimerait savoir ce qu’il pense de Fiducia supplicans et du cardinal Ouellet qui dit que “l’ère du christianisme est terminée”.
À Monsieur Snyers.
Mais l’un n’empêche pas l’autre.
Il suffit JUSTE de mettre une priorité dans les messages que l’on doit donner aux fidèles.