Amis de la concision s’abstenir – ladite lettre pastorale de Mgr de Dinechin fait 28 pages (!) au point que le diocèse a aussi édité une présentation d’une page et une vidéo pour la présenter.
L’on apprend par ailleurs que du 29 avril au 4 mai 2024 les sept évêques de la province ecclésiastique de Reims (diocèses de Reims-Ardennes, Soissons, Troyes, Amiens, Beauvais, Châlons et Langres) vont marcher pour les vocations, et qu’il y aura en 2025 une “année sainte” dans le diocèse. “Chacun dans son diocèse“, et Mgr de Dinechin, de Laon au monastère de Saint-Thierry. Au passage, il constate “que les ouvriers pour la moisson ne viennent pas spontanément“.
Peut-être qu’ils sont occupés à lire ces 28 longues pages, ou parmi les “signes d’activité” au milieu d’un “incontestable déclin” et de “réorganisations paroissiales” pour éloigner encore plus les rares messes subsistantes des fidèles dispersés dans la ruralité, il n’y a pas un mot pour les catholiques de Tradition. À savoir deux dimanches par mois au niveau diocèsain près de Soissons, mais la FSSPX est aussi présente au centre géographique de l’Aisne avec une école au Héry la Viéville, et une chapelle à Saint-Quentin, rue des Patriotes.
Hélas, aujourd’hui, ces erreurs de style sont fréquentes dans tous les milieux et à presque toutes les générations à qui on n’a pas appris l’art oratoire, la rhétorique “à la romaine” et la clarté dans l*expression qui faisait le prestige de notre langue.
Messeigneurs, il serait bon de revenir au classicisme pour retenir l’*attention des fidèles, et cela devient indispensable en ces temps de confusion doctrinale et de crise du principe d’autorité.
Nous vous en remercions par avance.
1) Ceux qui sont aujourd’hui à la tête des institutions – dont les diocèses – sont les élèves d’hier auquel on n’a rien appris dans les établissements scolaires où le pédagogisme régnait en maître. On ne peut donc pas leur demander de formuler des idées claires dans un langage fluide et accessible.
2) Ce n’est pas tant pour les vocations qu’il faut prier que pour une réforme radicale des séminaires et des paroisses. Quand cette réforme sera faite, les vocations refleuriront. Tant qu’elle n’aura pas eu lieu, les séminaires resteront des refuges pour “esprits faibles” (Cf. Mgr Gaidon) et les paroisses des lieux où des célébrations laisseront plus de place au sentimentalisme qu’à la foi catholique.
Quelle mauvaise idée d’avoir choisi ce décor bizarre et tragique avec cette tête qui le regarde aux yeux exorbités, au nez cassé et à la tête coupée posée sur cette sinistre caisse pour l’écouter !
Entièrement d’accord avec Monsieur Crouan !
La réforme passera par des évêques bien formés qui seront issus des bons séminaires avec de bons maîtres.
Des bons séminaires sont du coté des communautés de prêtres ex Ecclesia Dei mais comme ceux ci ne seront jamais nommés évêques, on est pas près de voir la réforme des séminaires et des paroisse advenir . Il sont parqués dans les marges, mais rayonnent. Viendront des temps où on leur confiera des paroisses déchristianisées faute d’ouvrier pour la moisson.
Il y a les Saint Martin mais on a eu des déboires avec plusieurs d’entre eux comme évêques.
Il ne faut pas oublier certains séminaires interdiocésains mais on ne fait pas de liste exhaustive .
Quant à l’Emmanuel , certains d’entres eux ne sont pas des parangons épiscopaux et ont beaucoup déçu.
Il faudrait aussi que les prêtres actuels aient pour certains plus de foi et de zèle .
Quant aux prêtres africains qui sont si nombreux , il y a des défauts d’expression de langage , de formation et sont liés par l’économie aux diocèses donc ils font profil bas.
Quand la liturgie aura vraiment été réformée avec des messes dignes , alors les vocations reviendront.
Pour avoir des vocations, il faut la foi ,l ‘espérance et la charité ,la prière et des témoins véridiques.
À Ligérien :
liturgie “à réformer”? Certainement pas !
Retournons à la liturgie de toujours, celle qui exprime le mieux le Magistère infaillible auquel les évêques doivent revenir.
Au plus vite !
C’est pitoyable, on n’a jamais autant entendu parler «d’animation » que depuis que les conciliaires ont vidé nos églises en tournant le dos au Christ.
Ils ne faut pas s’étonner qu’il n’y ait plus de vocations, la Foi n’est pas leur priorité, ils ont tort de prendre les pauvres et ceux qui cherchent Dieu pour des imbéciles.
N’oublions pas comme les mères de prêtres et de séminaristes catholiques ont été mal reçues par Bergoglio à Rome.