Les religieuses de Béthanie à Montferrand-le-chateau près de Besançon souhaitent vendre leur couvent.
“Leur projet, pensé depuis plusieurs années, recherche un ou plusieurs repreneurs porteurs de projets sociaux. Au total, 5 000 m² de surface habitable répartie sur plusieurs bâtiments sont à vendre, dans un parc de plus de sept hectares. Château, couvent, chapelle, aumônerie et dépendance font partie de la vente. Le prix n’est pas fixé. La vente pourrait se faire en plusieurs lots.
“Nous prions, nous sommes contemplatives, mais beaucoup d’entre nous sont visiteuses de prison. C’est notre apostolat”, explique sœur Marie-Ange, prieure générale du couvent au micro de notre journaliste Laurent Ducrozet. “Nous aimerions beaucoup que les futurs acheteurs aient les mêmes idées que nous, qu’ils soient porteurs de projets sociaux comme la réinsertion et le relogement d’anciens détenus”, explique-t-elle. Les sœurs souhaitent avoir la possibilité d’emménager à côté du château : “Nous pensons aller dans une petite maison, au bout de la rue, qui est [actuellement] notre hôtellerie”.
Elles souhaitent aussi que le repreneur garde la chapelle où repose le père Lataste, fondateur de la communauté, béatifié en 2012, accessible.
“Nous aimerions beaucoup que les futurs acheteurs aient les mêmes idées que nous, qu’ils soient porteurs de projets sociaux comme la réinsertion et le relogement d’anciens détenus” ! Il est certain qu’avec un idéal aussi élevé elles vont obtenir de nombreuses vocations… d’assistantes sociales ! Il est loin d’être inutile de s’occuper des choses d’en bas mais des religieuses doivent également manifester un minimum d’intérêt pour les choses d’en haut !
La réinsertion des anciens détenus a été rejetée par une majorité des habitants de Montferrand et c’est ce qui a provoqué la non élection de l’ancien maire qui était porteur de ce projet. Si celui-ci revient par la fenêtre des sœurs il faudra s’attendre à des protestations certainement violentes de nombreux montferrandais qui se méfient des fausses idées de charité qui ne sont pas réalistes pour nombreux individus de ce monde actuel. Ces structures devraient plus avoir leur place dans l’enceinte des maisons d’arrêt existantes en consacrant ces moyens plutôt que dans un village paisible comme le nôtre qui ne peut pas avoir la capacité de répondre à ces insertions dans de bonnes conditions.