Le 11 novembre prochain à 14h, une grande vente classique aura lieu à l’hôtel des ventes d’Alençon – qui organise déjà des ventes d’art sacré bien connues. De nombreuses oeuvres d’exception seront dispersées, dont un très rare autel portatif allemand de l’an 1388, daté, et une statue reliquaire de Sainte-Barbe du XIIIe siècle (lot 555), oeuvre remarquable de l’émaillerie limousine, haute de 41 cm.
Voici la description dudit autel portatif allemand : “Cuivre découpé ciselé et doré sur âme de bois, cabochons de pierres fines et verre, textiles parchemin et reliques Allemagne du Sud, fin du XIVe siècle (Larg : 23.5 cm – Long : 29.5 cm – Haut : 4 cm)
Le plateau supérieur est agrémenté de lettres découpées en applique « SANCTUS » en gothique médiéval, rubans ciselés de rinceaux et cabochons sertis de pierres fines et verre. Le centre, sans sa pierre d’autel, dévoile des cases cloisonnées de bois contenant reliques et phylactères de plusieurs périodes, dont un petit crucifix du XVIe siècle. Le pourtour est orné d’une inscription latine en lettres gothiques sur fond guilloché se traduisant « L’an du seigneur 1388, vigile de la purification de Marie, cette oeuvre a été achevée par Maître Jacques, appelé Volhart, orfèvre de Lindau ( ?) Au nom de la trinité Amen »
Plusieurs tableaux religieux des écoles allemandes, flamandes et italiennes (lots 500 à 516), un triptyque italien de la fin du XVe siècle (lot 502), des émaux religieux (lots 552, 554, 558, 560, 566, 568, 570, 573, 575…), des statues, des icones (lots 717 à 723, dont saint Josaphat), un lutrin de cathédrale (lot 914) ainsi qu’un reliquaire du centre de la France du XIVe siècle (lot 572) font aussi partie de la vente.