Si l’an dernier, le séminaire de Rennes accueillait 23 jeunes, y compris ceux en année diaconale, cette année, les effectifs continuent leur lente décrue – ils sont désormais 21.
Selon nos informations, il y aurait :
- 4 séminaristes en année diaconale (1 du DAF, 1 de Vannes, 1 de Rennes et 1 de Bayeux) qui seront ordonnés cette année.
- 9 séminaristes du diocèse de Rennes
- 1 du diocèse de Quimper
- 1 du diocèse de Bayeux
- 1 du diocèse de Coutances-Avranches
- 8 du diocèse de Vannes
A noter que les diocèses de Rennes et de Vannes ont des séminaristes dans d’autres séminaires.
Le séminaire de Rennes – qui accueille aussi des séminaristes des diocèses bas-normands depuis la fermeture de celui de Caen, est toujours dans ses locaux historiques. Une photo vaut mieux qu’un long discours.
Comment voulez vous que des jeunes hommes s’engagent dans cette formation ?
Quel avenir pour eux? Dans des paroisses où les pratiquants sont pour la plupart âgés avec pas mal d’hétérodoxes, avec des messes insignifiantes ? Une évangélisation en berne avec une Eglise synodalisante et qui a perdu la foi. On est revenu aux sinistres années de plomb 70 avant l’arrivée de St Jean Paul II.
Comparez avec un jeune prêtre formé dans les communautés traditionnelles , ou dans la Communauté St Martin et ceux formés dans ces séminaires déclinants et qui ferment les uns après les autres. La différence saute aux yeux et aux oreilles.
La Fraternité Saint Pierre et les autres font le plein. Les Saint Pierre ont cherché un lieu pour avoir un séminaire en France ( Pontigny dans l’Yonne et ailleurs) mais devant les levées de boucliers épiscopales, ils ont préféré agrandir leur séminaire allemand. Le motu proprio Traditiones custodes n’a fait qu’aggraver la situation qui est malsaine.
De plus le pape n’aime guère les séminaristes et ne manque pas de leur envoyer des piques.
J’ai été séminariste pour le diocèse d’Evreux, au séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux de 2000 à 2002. Nous étions (tous diocèses confondus), une vingtaine en première année. A la fin de la seconde année (premier cycle), plus de la moitié – dont moi, on été brutalement viré pour des raisons injustes. Moi j’étais trop “tradi” (!). Je me suis retrouvé dans la rue (et ce n’est pas une image), car avant de rentré au séminaire, j’avais quitté mon travail et mon logement. L’évêque de l’époque, Jacques David, avait même refusé de me rencontré.
Ce fût pour moi et mes collègues un choc immense et une grande tristesse. J’en garde à jamais le souvenir amer.
Les gens doivent savoir, que l’Eglise ne veut pas de séminaristes, elles ne veut pas de prêtres français. Ils ne font l’éloge que de prêtres venus de l’étranger, et cela en permanence ! A l’époque à Evreux, le diocèse protéger un prêtre rwandais recherché pour crimes de guerre, mais il renvoyé sans motif légitime des jeunes français prêt à servir Dieu et l’Eglise !
La vérité c’est ça. Beaucoup d’entre nous en ont beaucoup souffert, et leur vie à été brisée.
Depuis ce drame, j’ai gardé la foi en Christ, mais perdu toute foi en l’Eglise, que je ne fréquente plus du tout.
Je suis en parfait accord avec le commentaire de LIGERIEN !
Quel désastre et quelle décadence !
Seigneur venez à notre secours, délivrez-nous du pouvoir démoniaque des destructeurs de votre Église et convertissez-nous !
J’avais vu de mes yeux un ex-voto, placé près du chœur, du sanctuaire marial de N.D. de Verdelais, en Gironde celui était libellé ainsi :” N.D si c’est possible , convertis nos évêques !”
Pour la petite histoire , j’en avais pris une foto témoin…heureusement. peu de jours après le cardinal Ricard , en visite, furieux…Aujourd’hui on comprends pourquoi !!! Fit arraché cet ex voto. Tout le problème est bien là. Les hierarques sont croyants ou bien des fonctionnaires administrateurs. ? Joueurs de golfe ?!