Le bulletin hebdomadaire des veilleurs de Paris – qui prient pour recouvrir les messes traditionnelles indûment supprimées par Mgr Aupetit à Notre-Dame du Travail, Saint-Georges de la Villette et autres lieux – revient sur le pèlerinage Summorum Pontificum, le week-end dernier, à Rome.
“La semaine passée s’est déroulé le pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, pour la 12ème année consécutive. Le message qu’il a délivré à Rome même est celui de la présence insubmersible de la messe romaine traditionnelle.
Vendredi, après une Rencontre des représentants du monde entier, organisée par Pax liturgica pour la 8ème fois, à l’ombre protectrice de la coupole de Saint-Pierre et non loin du Tombeau de l’Apôtre, dans l’amphithéâtre de l’Université de l’Augustinianum, le pèlerinage s’est ouvert, le vendredi soir par des vêpres pontificales en la basilique Sainte-Marie-des-Martyrs (le Panthéon), présidées par Mgr Athanasius Schneider.
Samedi, après que les pèlerins ont assistés pieusement à des messes basses célébrées dans les églises de la Trinité-des-Pèlerins et de Saint-Celse, une adoration du Saint-Sacrement a eu lieu dans cette même église Saint-Celse. Puis s’est élancée la longue procession des prêtres et des fidèles, présidée par le P Antonius Maria Mamsery, supérieur des Missionnaires de la Sainte Croix de Tanzanie. Elle a traversé le Pont Saint-Ange et remonté la via della Conciliazione. Vers midi, elle est entrée dans la Basilique Saint-Pierre au chant du Credo, s’est arrêtés à l’autel de la Confession, sous le baldaquin de bronze, pour vénérer le tombeau de l’Apôtre, puis elle s’est dirigée vers l’autel de la Chaire, devant laquelle a été chanté l’office de sexte. Malheureusement, la permission de la messe n’a pas été donnée cette année.
Et dimanche, fête du Christ-Roi, le pèlerinage s’est achevé par une messe pontificale célébrée par Mgr Guido Pozzo, dans l’église de la Trinité-des-Pèlerins. Auparavant, Mgr Athanasius Schneider, avait célébré une messe prélatice à Saint-Celse et Saint-Julien,
Cette pieuse présence à Rome, au tombeau de l’Apôtre Pierre était suprêmement importante. Je le répète comme une devise : Liturgia Romana antiqua floruit, floret, semperque florebit, la liturgie romaine traditionnelle a fleuri, fleurit et fleurira toujours !
C’est pourquoi nos « veilles » de protestation se poursuivent sans relâche à Paris. Nous récitons le chapelet à Saint-Georges de La Villette, à 17h, le mercredi, devant Notre-Dame du Travail, à 18h, le dimanche à 18h, et devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30”