Une communauté issue des Foyers de Charité avec à sa tête le père Patrick Sempere des Foyers de Charité s’est installée depuis 2022 dans l’abbaye de Bassac – pour laquelle par ailleurs le diocèse d’Angoulême a un projet très ambitieux.
Plus modestement, le diocèse cherche 240.000 euros pour payer la mise aux normes des locaux dans lesquels s’est installée la petite communauté.
Celle-ci, bien qu’encadrée par un prêtre issu des foyers de Charité et formée de laïcs envoyés par un autre foyer de charité n’est pas officiellement attachée aux foyers de Charité, dont Mgr Gosselin a dirigé une maison à Tressaint entre 2003 et 2015, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être mis en cause pour son manque de réactivité face au problème des abus. Les foyers de Charité ont aussi été mis en cause par d’anciens élèves à Châteauneuf de Galaure et ont connu des problèmes dans d’autres maisons encore, notamment à Courset dans le Pas-de-Calais. La personnalité de Marthe Robin, mystique à l’origine des Foyers de Charité, suscite elle aussi un important débat entre théologiens, historiens et biographes.
“La communauté est arrivée à l’abbaye de Bassac le 2 février 2022 envoyée par le Foyer de Charité Notre Dame de Lacépède (Lot et Garonne) pour être au service du diocèse d’Angoulême en lien avec l’Association des Amis de l’Abbaye de Bassac.
L’évêque nous demande de former une nouvelle communauté qui réponde aux besoins du diocèse, des charentais et au-delà en étant un pôle missionnaire pour la famille.
Ensemble, prêtre et baptisés (célibataires ou mariés), par notre vie communautaire, nous avons le désir de vivre l’esprit des Foyers de Charité en partageant nos talents, nos biens spirituels, intellectuels, matériels pour le service de la mission du diocèse.
Un prêtre, accompagné de plusieurs permanents, ont rejoint l’abbaye début février 2022 pour animer au quotidien un lieu de prière et d’hospitalité ouvert à tous, dans l’esprit de laudate si, avec une attention particulière confiée par mgr Hervé Gosselin pour la pastorale familiale. Les personnes traversant un burn-out peuvent être accueillies au coeur de la vie communautaire. Les prêtres et consacrés peuvent aussi y trouver un soutien fraternel et une paix propice. Des travaux importants sont donc réalisés pour permettre la réalisation de l’ensemble de ces activités missionnaire”.