Le diocèse d’Evry fait la promotion sur son site d’une conférence par le théologien Michel Anquetil intitulée “la légitimité d’une vie de couples entre homosexuell.les“, le 9 septembre prochain à 20h30 au prieuré d’Etiolles.
L’oeuvre majeure dudit théologien est un livre intitulé… “Chrétiens homosexuels en couple, bonheur et sanctification“, paru en 2020, et un précédent livre sur le même sujet, “Chrétiens homosexuels en couple, un chemin légitime d’espérance”. Sans surprise, il est proche de la microscopique mais très relayée “communion Béthanie” et fait partie de l’association David et Jonathan. Il a aussi “une longue expérience du milieu homosexuel chrétien“, ce qu’il ne manque pas de rappeler un peu partout.
Comme l’a rappelé la Congrégation pour la doctrine de la Foi, “il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est saint, alors que les relations homosexuelles contrastent avec la loi morale naturelle. Les actes homosexuels, en effet, « ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas ».
Dans l’Écriture Sainte, les relations homosexuelles « sont condamnées comme des dépravations graves… (cf. Rm 1, 24-27; 1 Cor 6, 10; 1 Tm 1, 10). Ce jugement de l’Écriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il confirme que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ».Le même jugement moral se retrouve chez beaucoup d’écrivains ecclésiastiques des premiers siècles et a unanimement été accepté par la Tradition catholique.
Néanmoins, selon l’enseignement de l’Église, les hommes et les femmes ayant des tendances homosexuelles « doivent être accueillis avec respect, compassion, délicatesse. À leur égard, on évitera toute marque de discrimination injuste ».Ces personnes sont en outre appelées comme les autres chrétiens à vivre la chasteté. Mais l’inclination homosexuelle est « objectivement désordonnée » et les pratiques homosexuelles sont des « péchés gravement contraires à la chasteté »
Je crois que RC, disposant d’archives conséquentes depuis plusieurs années devrait faire la liste de toutes les brèves qui, sur le même thème, montrent que non seulement l’Eglise “de” France se “moule” aux directives données par le pseudo-magistère du pape François 1er, dans la ligne de l’Exhortation “Amoris Laetitia”, mais pratique également un opportunisme évident en matière sociétale dans la ligne des “signes des temps” tant mis en valeur par le Concile Vatican II (je parle ici des textes mêmes de ce concile, pas seulement “l’esprit” du concile), en particulier par “Gaudium et spes” dont Jean-Paul II avait dit lui-même “Je suis Gaudium et spes” lors d’une allocation donnée à l’occasion de l’un de ses voyages apostoliques.
Il serait tant que les catholiques, en toute honnêteté reconnaissent les dégâts de cette dérive et se décident enfin à entrer en dissidence face à cette ligne gouvernementale dont il est nécessaire de mettre en doute la légitimité. Plus que les “gens d’Eglise”, nous, les fidèles, sommes “l’Eglise” !
Il est grand temps de revenir au Magistère infaillible. Il est grand temps de revenir au principe d’autorité dans le gouvernement de l’Eglise.
M. Courivaud, la dissidence, quand elle est désobéissance, conduit directement en enfer: péché gravissime, destructeur de l’âme et de l’Eglise, je le dis comme moraliste. Et s’opposer frontalement à un Concile n’a jamais été accepté ni envisagé par aucun saint: c’est un FAIT.
La seule voie est de se cramponner à la doctrine la plus traditionnelle et éprouvée en dogme et morale (la doctrine “pérenne”), et d’endurer concrucifixus la “patience des saints”. Dieu sait ce qu’Il fait et pour quel bien Il attend; et jusqu’à quand Il attend. Quand Il interviendra, cela fera très mal.
Et de cesser de reprendre des accusations contre Vatican II (dont n’importe qui, ouvrant les textes du Concile, peut vérifier le non-fondement dans les textes ). La phrase “de Jean-Paul II” est sortie du contexte et ne signifie pas ce que vous suggérez; replacée dans le contexte, elle se comprend aisément sans créer d’appréhension!
Le prêtre qui vous répond s’est fait jeter par son évêque et n’a plus de ministère parce qu’il a osé rappellé le Catéchisme (sur l’homosexualité et autres), qu’il célèbre en latin, et a aussi rappellé aux moniales dont il était l’aumônier que la clôture papale est un devoir en matière grave (sa violation est péché mortel).
J’ai aussi émis des réserves graves sur Amoris laetitia (de fond et de forme méthodologique: tronquer et modifier les citations est du démon, non d’un Pontife Romain Vicaire de Jésus-Christ): j’ai immédiatement était jeté du séminaire de Bayonne où j’enseignais depuis les débuts de sa restauration la théologie morale, … sans même être reçu ni pouvoir être reçu pour présenter une défense par l’Evêque du lieu prétendu “classique”. Les méthodes des évêques sont toujours les mêmes, qi’ils soient prétendus classiques ou pas!
Tenons bon. et ce que j’écris au début se trouve aussi dans le Catéchisme de saint Pie X…
Qui ne dit mot consent.
En laissant agir et nuire le lobby homosexuel dans l’Eglise, l’épiscopat et le clergé soutiennent objectivement son action.
J’ai pensé aussi à un libéralisme qui met la vérité et l’erreur sur le même plan et donc choisit l’erreur qui n’a aucun droit.
C’est pour cela qu’il faut soutenir le clergé et l’épiscopat qui ne varient pas, il existe mais on ne lui donne ni parole ni pouvoir, ne cautionnent pas ces graves erreurs, et rester dans l’Eglise, car hors d’elle point de salut, pour ne pas baisser les bras ni laisser la place vide aux imposteurs comme les associations visées plus haut.
La vérité ne varie pas, ne se mélange pas à l’erreur, n’est pas anachronique, et ne trompe pas.
La magistère intangible est toujours là et la seule autorité, même si l’épiscopat est mis à l’écart, s’égare ou est lâche face aux avancées des imposteurs, il n’existe pas d’autre Eglise auquel Notre Seigneur a confié notre salut et elle ne pourra jamais nous égarer même si nos évêques s’égarent ou ont peur d’affirmer la vérité.
Le piège du diable est de diviser les fidèles, de pousser certains à fonder une Eglise de “purs” privés de l’assistance de l’Esprit Saint, de nous éloigner de la confiance en son assistance.
Les vingt siècles de l’Eglise n’ont pas manqués d’hérétiques en tout genre, l’Eglise y a toujours survécu parce qu’elle est d’essence divine, malgré la médiocrité de son personnel, et de ses fidèles.
à Robert.
Quel contenu concret donnez vous à votre dernier paragraphe de commentaire, en pensant à la situation présente ?
à Monsieur l’abbé Perrenx,
Je ne suis pas certain que vous ayiez lu attentivement toutes les “accusations faites à Vatican II “.comme vous le mentionnez dans votre message? Lisez en particulier ce que dit Mgr Schneider, Martin Mosebach, Côme de Pressigny, le père Lanzetta, Petier Kwasniewski, etc.
Lorsque vous les aurez lu, vous apporterez une nuance dans votre dénonciation des détracteurs de ce concile et vous verrez que je ne bascule pas dans le péché (n’ayez crainte pour moi !).
il a toujours un motif surnaturel pour justifier une cochonnerie
Les épreuves auxquelles est soumis notre foi ne manqueront jamais, hier comme aujourd’hui, et nous n’avons pas forcément de remède à vue humaine à y apporter, ce que certains semblent vouloir comme une réponse.
Aussi, nous souvenons nous que les épreuves existent et qu’il faut aussi souffrir par l’Eglise, en tant qu’institution humaine, et ne pas vouloir nous rassurer en paraissant avoir trouvé une réponse pour nous rassurer.
Le mystère du mal demeurera toujours et Dieu permettra qu’il paraisse parfois l’emporter pour nous éprouver et fortifier notre foi sans le réconfort de consolation.
Nous manquons de foi et l’espri du monde parvient à en profiter pour nous déstabiliser.
Vous pouvez partir chez les purs qui semblent avoir les réponses, moi celles de Notre Seigneur me suffisent dans l’adversité.
Lisez comme je le fais en ce moment “le livre des dialogues” de sainte Catherine de Sienne, il remet pas mal en place.
à Robert: bravo, Monsieur, je vous félicite et encourage pour cette lecture!
Les saints nous guident! Dans cette crise, les saints seuls doivent parler.
Dans ce livre remarquable pour notre époque, il y a toute une partie (n. 154-165, édition critique Cavallini Bologne 2017,pp. 1124-1239; édition fr. Téqui t. 2, pp. 251-320) sur l’obéissance: à lire par ceux qui, faisant partie de “l’Eglise enseignée” se croient “l’Eglise enseignante” et se placent au dessus du Magistère pérenne: la distinction devrait leur plaire, elle est du Catéchisme de saint Pie X. Le suivent-ils seulement?