L’église Saint-Jacques de Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, qui semble désaffectée au culte et que la mairie est en train de restaurer depuis 2021, accueille chaque été des artistes, qui installent leurs oeuvres. Celle de cet été 2023, résumée dans la Dépêche, interroge :
“Caché derrière ces paysages imaginaires, en suivant le fil rouge tracé au sol pour guider le visiteur, on découvre dans le chœur, “Le Créateur” d’Antoine Bonnet, une sculpture sur chêne qui rappelle un tiki polynésien. Il trône sur l’autel, savamment éclairé pour que les jeux d’ombre et de lumière retransmettent toute sa force et son énergie. Mais avant d’arriver dans le chœur, c’est vers une dimension cosmique que les peintures de Grace J.Monard attirent le regard. Sur ces tableaux, la couleur exprime un “Dialogue Mer-Ciel”, l’ “Immensité”, l’ “Aube”, le “Printemps”, et d’autres dimensions de la nature et de l’espace avec une douceur et une délicatesse qui invitent chacun à plonger sereinement dans son imaginaire“.
Du reste, en 2021 – à en juger par les masques partout – ce n’était guère mieux. Et l’église était parsemée de bidons… à l’image de l’art contemporain qui l’occupe.
C’est bidon comme la nouvelle liturgie !
C’est splendide ! On reconnaît bien le célébrant sous son déguisement bleu. Je dirais que c’est du meilleur goût “flashy-woke”.