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La Bulle Quo Primum Tempore promulguée le 14 juillet 1570

Commentaires (2)
  1. Jacques Fauchille dit :

    Ah ben ! C’est chose faite et réussie !
    Mais, avec Vat 2 , ds les faits, il n’y a pas de missel romain unifié ou unique. Puisque toit est laissé au jugement de chq prêtre, paroisse, évêque ou Cté. Tout est permis…mais tout n’est pas profitable.

  2. Denis CROUAN dit :

    Avec Vatican II, il y a UN missel : je l’ai acheté dès sa parution et je l’ai devant moi. Tout le reste, que ce soit les fantaisies imposées par des célébrants ou des publications diocésaines n’ont rien à voir avec Vatican II et doit être clairement et fermement refusé. Quant à la célèbre Bulle “Quo primum”, elle contient des formules juridiques types qu’on trouve dans bien d’autres documents émanant de l’Eglise ou des institutions civiles. Mais il suffit de connaître (un peu) l’histoire de la liturgie et d’avoir étudié les documents en question pour savoir que ces formules n’ont jamais été vues comme des verrous interdisant toute évolution de la liturgie ou limitant drastiquement l’autorité et le pouvoir des papes venant après S. Pie V. Rappelons aux inconditionnels de la liturgie codifiée à la suite de Trente que celle-ci n’a commencé à être connue et célébrée qu’à partir du XIXe siècle à la suite des travaux de Dom Guéranger et des décisions de S. Pie X. Il faut reprendre certains témoignages de fidèles – clercs et laïcs – des XVIIe et XVIIIe siècle pour savoir que dans de nombreux diocèses, la liturgie qui se célébrait après Trente était “more romanum” (à la façon romaine) mais ne respectait pas le missel promulgué par S. Pie V. Quant à affirmer que Vatican II est à l’origine de la crise que traverse l’Eglise, reconnaissons que les communautés protestantes qui, elles, n’ont pas connu le dernier concile, sont dans un état proche de la fin de vie, comme le reconnaissent les pasteurs luthériens eux-mêmes. .