Une “messe de la fierté” a lieu à Washington, malgré les appels au cardinal Gregory pour qu’il intervienne, mais ni le cardinal ni l’archidiocèse de Washington n’ont fait de déclaration.
Cette “messe de la fierté” a eu lieu mercredi soir à l’église catholique Holy Trinity de Washington, D.C.. Environ 250 personnes y ont assisté. Cette cérémonie était organisée par le ministère LGBTQIA+ de l’église Holy Trinity, dirigée par des jésuites et située dans le quartier de Georgetown, à Washington.
Le président Joe Biden est connu pour assister à la messe dominicale à Holy Trinity, tout comme l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
Selon une déclaration en ligne du célébrant, le pasteur de la paroisse, le père jésuite Kevin Gillespie, la messe était
“une expression de la mission de notre paroisse qui est de s’accompagner les uns les autres dans le Christ, de célébrer l’amour de Dieu et de transformer les vies”.
Certaines personnes présentes tenaient de petits drapeaux “Progress Pride” qu’elles avaient récupérés sur une table au fond de l’église. Les programmes de la messe distribués par les bénévoles portaient également ce drapeau.
Mais il n’y a plus d’abus liturgique…
À l’extérieur de l’église, un groupe d’un peu plus de 20 personnes s’est rassemblé pour prier. Pendant la messe, on a pu entendre à l’intérieur de l’église des sons de cornemuse, des personnes priant le rosaire et des chants. Anna Katherine Howell, 31 ans, convertie au catholicisme et souffrant d’attirance pour les personnes du même sexe, estime que cet évènement est contraire à l’enseignement catholique, scandalise et fait du tort aux catholiques fidèles et chastes ayant une attirance pour le même sexe et qui ne souhaitent pas célébrer ou être identifiés par leurs pulsions ou leurs péchés passés. Howell a ajouté que les messes de la fierté, qui ont été programmées à Pittsburgh, D.C., New York City et Chicago en juin, représentent une grave menace à la fois pour l’Église et pour ceux qui luttent contre l’attirance pour les personnes du même sexe. Ce dont les personnes attirées par le même sexe ont besoin de la part de l’Église, a déclaré Howell, c’est de “charité et de clarté”.
“Affirmer, fermer les yeux et certainement célébrer le mal est un mal. Nous ne pouvons pas nous montrer flous ou timorés sur le fait que les actes homosexuels sont intrinsèquement des péchés graves”.
“Nous devons être très clairs sur le fait que nous aimons tous les êtres humains, que tous les êtres humains sont appelés au Christ, à son Église”. “Mais à partir de cet amour, nous devons être exceptionnellement clairs sur l’appel de Dieu aux personnes attirées par le même sexe, qui est tout comme son appel à tout le monde, qui est la chasteté, qui est la sainteté, qui est une vie en tant que catholique où nous sommes dévoués à Dieu, ordonnés vers l’épanouissement, et finalement ordonnés vers une pleine expérience de Dieu dans la vision béatifique”.
L’Eglise catholique à New York, qui a accueilli une exposition d’art controversée intitulée “God Is Trans”, organise aussi une “messe de la fierté” sur un monument commémorant un soulèvement LGBT de juin 1969. L’église Saint-Paul l’Apôtre a annoncé que le 22 juin, elle célébrerait une messe en plein air au Stonewall National Monument à New York. La messe est organisée par “Out at St. Paul”, service de l’église “auprès de la communauté gay, lesbienne, bi, trans et queer”, composé “principalement d’hommes homosexuels”.
Le New York Post du 7 mai avait révélé que l’église Saint-Paul l’Apôtre organisait une exposition d’art qui comprenait une exposition intitulée “Dieu est trans : un voyage spirituel queer”. Une tempête de critiques a éclaté en ligne, beaucoup qualifiant l’œuvre de “blasphématoire”.