Le diocèse de Lyon communique après avoir reçu un signalement au sujet d’un prêtre décédé en 2003, pour des faits de 1988 :
Le 5 avril dernier, la cellule d’écoute et de signalement du diocèse de Lyon a reçu le témoignage d’une femme dénonçant une agression sexuelle subie dans son enfance, commise en 1988 par le père Jean Bié, prêtre du diocèse d’Evry, alors vicaire de la paroisse Sainte-Croix à Lyon. Je tiens à exprimer à cette personne toute ma compassion et l’assure de ma détermination à répondre à ses interrogations.
Dans les archives du diocèse de Lyon, le dossier de ce prêtre ne contient aucun témoignage défavorable. La cellule d’écoute a aussitôt effectué des recherches auprès du diocèse d’Evry.
Ce prêtre, né en 1922, a été ordonné en 1946 à Versailles. En octobre 1967, il a été condamné à 4 mois d’emprisonnement avec sursis pour attouchements sur mineures dans son diocèse d’origine [Evry, créé en 1966].
Il était décidé alors, en 1968, de lui retirer tout ministère et de lui proposer de travailler au sein d’une entreprise. Cinq ans plus tard, il était nommé vicaire dans la paroisse de Sainte-Croix. Il y restera jusqu’en 1999 et décèdera quatre ans plus tard, en 2003. Aucun document dans les archives du diocèse de Lyon ne permet d’expliquer cette nomination.
Cette grave négligence dans le suivi de ce prêtre illustre la culture de l’époque, soulignée entre autres par le rapport de la Ciase, et avec laquelle le diocèse de Lyon a clairement rompu.
Afin de faire la lumière sur cette affaire, j’invite toute personne ayant des informations à porter contre le père Jean Bié à le faire auprès de la cellule d’écoute et de signalement du diocèse de Lyon au 04 26 20 51 58 ou signalement@lyon.catholique.fr.
+ Olivier de Germay
Archevêque de Lyon
Je comprends mieux la désertification des séminaires, entre les gourous, les dictatures ecclesiastico gélatineuses, les pressions df toutes sortes, les slogans et idéologies de mode , les appels à la délation à la dénonciation etc…etc… comme entreprise dr démolition, l’institution Eglise apparait dévoyée.
Bon, vues les dates, y compris celles de l’agression, on ne pourra pas se référer au concile de Vatican II, ni au rite de célébration de la Messe : ouf! C’est déjà çà !
Car faire comme si tout allait ensemble avec ces deux réalités est simplement malhonnête.
Relire la Salette…l’histoire de l’Église, et ses nombreuses périodes « fades » où le clergé s’est tourné plutôt vers les biens terrestres…