Puisque l’abbé Sinéty a comparé les 16000 pèlerins de Notre-Dame de Chrétienté (omettant d’ailleurs les 6000 pèlerins du pèlerinage Chartres-Paris, ce qui nous fait un total de 22 000 pèlerins) aux 35 000 Français inscrits aux prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse, allons plus loin dans ces chiffres.
Nous savons que le pèlerinage de Chrétienté connaît une croissance constante depuis quelques années puisque de 7-8000 pèlerins, il connaît une croissance continue depuis une bonne dizaine d’années, croissance que la crise sanitaire n’est pas venue démentir (et même, peut-on penser, elle n’a fait qu’accroître le phénomène, étant donné que les évêques avaient interdit les messes publiques puis la communion sur la langue (“ce petit business”…), ce qui a provoqué de nombreux transferts de fidèles vers les communautés traditionalistes, y compris la FSSPX…).
Voici les chiffres de participation des jeunes français aux JMJ (nous n’évoquerons pas les JMJ à Sydney, Rio ni au Panama, estimant que la distance et le coût ont forcément rebuté les Français) :
- Lisbonne 2023 : 35 000 jeunes annoncés (à noter que la célébration de la forme extraordinaire y a été exclue, contrairement aux années précédentes)
- Cracovie 2016 : 35 000 jeunes inscrits
- Madrid 2011 : Plus de 50 000 jeunes français
- Cologne 2005 : 45 000 Français inscrits
Les chiffres sont têtus. Croissance ici, baisse là. A quand une remise en question ?
