Lors de l’assemblée générale de la CORREF mi-avril dernier, la CRR (commission reconnaissance et réparation), qui indemnise les victimes reconnues d’abus sexuels commis par des religieux, lorsque l’action judiciaire est devenue impossible du fait de la prescription, a présenté son bilan d’étape :
- 700 demandes reçues
- 128 d’entre elles renvoyées à l’INIRR, qui a les mêmes fonctions, mais pour les diocèses
- 200 dossiers menés à terme dont 71 protocoles d’indemnisation signés
- 300 sont en cours d’instruction
- 92% des auteurs ont plus de cinquante ans, 90% étaient mineures au moment des faits
- 8 agressions sur 10 ont été commises entre 1950 et 1980
- 7 victimes sur 10 sont des hommes
- Deux tiers (63%) des faits ont été commis dans des écoles
- la moyenne des indemnisations est de 37.000 euros
- le coût moyen d’un dossier pris en charge par la CRR est de 1400 euros – mais six membres sur dix sont bénévoles.
au vu de ces données, je continue de penser et je ne suis pas le selul, que les chiffres “estimés” par le CIASE de 200.000 victimes et plus de 1950 à 2020 dont 80% entre 1950 et 1980 auraient mérité une contre-expertise sérieuse avant d’être balancés à la presse par la CEF “brut de décoffrage et sans l’a moindre réserve ini le moindre commentaire…. Quelle imprudence pour ne pas dire plus !
Il me semblait que le nombre était de 330 000 victimes ,quoi qu’il en soit il serait temps d’en finir ,tout en respectant les réelles victimes ,il me semble que les religieux et religieuses ont d’autres objets de discussion ,ou bien je me trompe ,peut-être n’ont-ils justement plus rien à se dire ,rien à partager ,surtout pas à propos de l’avenir de la vie religieuse .