L’on apprend du diocèse d’Evry que les diocèses d’Ile-de-France comptent actuellement 150 séminaristes. De quoi pavoiser ? Pas vraiment.
En 2020 l’oeuvre des Vocations en comptait 200, soit 25% de diminution en deux ans à peine, remarque un liseur. Et un peu moins qu’en 2010, où Paix Liturgique publiait le recensement des séminaristes par diocèse – il y en avait alors 70 à Paris, 34 à Versailles, 14 à Evry, 12 à Nanterre, 10 à Créteil, autant à Pontoise, 3 à Meaux et 2 à Saint-Denis, soit 155 en tout.
Entre 2020 et 2022, les causes ou les prétextes ne manquent pas : révélation d’abus un peu partout – ce qui est connu n’est que la pointe émergée de l’iceberg, Covid, poursuite de la destruction volontaire du sacerdoce et des clercs au nom de la “lutte contre le cléricalisme” ou d’autres bonnes intentions dont, comme on sait, le chemin de l’Enfer est pavé, curés qui se donnent en spectacle sur TikTok sous prétexte d’évangéliser les jeunes, et à Paris en particulier, débarquement du délégué épiscopal aux vocations, le regretté abbé Cyril Gordien.
Depuis, les entrées des séminaristes semblent s’être taries, ce qui était peut-être l’objectif, après tout, de Mgr Marsset et de Mgr Pontier – il est plus facile de construire une église sans prêtres s’il n’y a plus de vocations. Mais il est plus probable qu’ils arrivent à une Eglise sans fidèles ni prêtres.
Encore de merveilleux fruits conciliaire !
L’évêque de Rome ,(et une majorité d’évêques sans aucune qualité ni valeurs qui le suivent stupidement) ,s’obstine dans l’erreur à l’exemple de Macron sur le plan politique ,on ne recule pas, ça passe ou ça casse !
Bonjour Karr,
l’article précise :
155 en 2010,
200 en 2020,
150 en 2022.
Il y a donc eu une hausse entre 2010 et 2020 : ce n’était pas lié au concile, qui a eu lieu en 1965
Il y a eu une baisse entre 2020 et 2022 : ce n’était toujours pas lié au concile, qui a eu lieu en 1965
Il y a indubitablement une tendance baissière dans tote l’Eglise, dans un mouvement général de délaissement de la foi, déjà remarqué en 1947. Oui, on peut s’alarmer de ce mouvement de refroidissement et d’apostasie, y compris chez le clergé, qui ne rend plus le sacerdoce attirant. On gagnerait à s’interroger sur les causes profondes et proposer des remèdes adéquats. Mais tout ramener au concile comme l’alpha et l’omega de la décadence, vous entraine comme dans ce cas, dans une erreur d’analyse factuelle. Désolé, à un moment il faudra bien que quelqu’un vous dise que le concile est pour vous un objet de névrose et d’obsession (merveilleusement déresponsabilisant par ailleurs). On attend vos solutions concrètes et réfléchies.
Il faut vraiment avoir du courage ou peut-être une dose d’inconscience pour devenir prêtre dans l’église conciliaire quand on voit le comportement d’une grande partie des ci-devant monsignores . Est-ce qu’ils ont la Foi? des fois on pourrait en douter . Alors si les bergers ne sont que des mercenaires, où va-t-on? Et au lieu de s’occuper des migrants il ferait mieux de s’occuper des âmes