Aux Etats-Unis, l’archevêque de Milwaukee, Mgr Jerome E. Listecki, a sanctionné un prêtre qui remettait en cause le secret de confession :
Malheureusement, j’ai appris que le père James Connell, un prêtre de l’archidiocèse de Milwaukee qui est maintenant à la retraite du ministère actif, a continué à diffuser de fausses informations sur le sceau sacramentel de la confession. Il a publiquement plaidé pour la suppression de la protection légale du sceau sacramentel de la confession, suggérant qu’il existe des situations où il est permis de violer ledit sceau.
De telles affirmations sont gravement contraires aux enseignements définitifs de l’Église catholique sur ce sacrement. L’Église catholique déclare fermement que le sceau sacramentel de la confession est toujours, et en toutes circonstances, sans exception aucune, totalement inviolable. L’archidiocèse de Milwaukee adhère pleinement à ce principe fondamental de la foi catholique.
Les fausses affirmations du père James Connell ont provoqué des troubles compréhensibles et généralisés parmi le Peuple de Dieu, les amenant à se demander si le secret de la confession peut maintenant être violé, par lui ou par tout autre prêtre catholique.
J’ai informé le Père James Connell qu’à compter d’aujourd’hui, il doit cesser toutes ces communications erronées qui déforment les enseignements de l’Église au sujet du sceau sacramentel de la confession.
J’ai aussi immédiatement retiré les facultés canoniques du Père Connell de célébrer validement le sacrement de la confession et de conférer l’absolution, ici dans l’archidiocèse de Milwaukee et donc aussi dans l’Église catholique du monde entier.
L’archidiocèse de Milwaukee reste pleinement engagé dans la protection de toutes les personnes contre les actes d’abus et de négligence. Cependant, notre engagement envers cette protection ne nous permet en aucun cas d’approuver ou de défendre toute pratique, politique ou action législative qui menacerait la nature inviolable du sceau sacramentel de la confession et le privilège prêtre-pénitent.
En France, on trouve aussi un prêtre du diocèse de Vannes qui remet publiquement en cause le secret de confession. A quand une sanction ?