Faute de garanties en bonne et due forme, et du maintien de la messe traditionnelle cet été, les fidèles qui se réunissent devant la chapelle de l’hôpital de Saint Germain en Laye vont continuer à le faire, chaque dimanche à 11h.
Il y aura donc désormais trois messes grégoriennes dans la localité, celle (en latin Paul VI) créée par le diocèse pour phagocyter la demande de messe traditionnelle réputée ne pas exister, celle qui vient d’être mise en place aux Franciscaines à 11h30 et celle qui existe tous les dimanches à 11h, depuis près de deux ans.
Pas mal pour une localité où pendant 30 ans paroisse et diocèse affirmaient que la messe traditionnelle n’avait pas à exister et n’était pas demandée !
La communauté de fidèles de la chapelle de l’hôpital communique dans Paix liturgique :
Le 49-3 se pratique aussi à Saint Germain en Laye dans le diocèse de Versailles
Et oui chers amis, le 49/3 existe aussi dans l’église, c’est à dire des décisions prisent par la fourberie… Des clercs qui ne savent ni dialoguer, ni synoder ont donc aussi leur 49/3.
Chez nos politiques c’est par la loi que s’applique ce déni de démocratie, mais chez les ecclésiastiques, c’est par la langue de buis, les mensonges et les Combinazione que cela se pratique : pathétique mais toutefois une attitude bien ordinaire après un demi-siècle de négationnisme (Vous savez leur traditionnel “Ils n’existent pas”…).
L’on attendait mieux de Mgr Luc Crepy que cette vieille méthode cléricale à laquelle l’abbé Boulle est lui parfaitement habitué et rodé.
Mais pardon Monseigneur, ne croyez pas un instant qu’un tel manque de loyauté, disons même d’honnêteté, puisse vous servir ni surtout servir la cause de la paix et de la réconciliation.
Alors Monseigneur nous vous disons à bientôt afin que s’instaure enfin un vrai dialogue pour parvenir à une vraie solution à Saint-Germain-en-Laye et pas cette ridicule pantalonnade.
Pour l’heure, si je comprends bien, ce sont donc trois messes grégoriennes ou traditionnelles qui seront désormais célébrées dans une ville où hier certains affirmaient haut et fort “que les fidèles qui demandaient cela n’existaient pas” ! j’y vois pour ma part un clin-œil de la Providence..
Mais pour nous, nous continuerons à assister à la messe devant la chapelle de l’hôpital tous les dimanches et fêtes, et tout au long de l’année, avec les prêtres qui nous ont aidés à leurs risques et périls depuis bientôt trois ans et que nous ne pouvons pas abandonner comme des kleenex usagés.
En union d’amitié et de prière.
Germain de Paris
Ces fidèles auraient pu accepter la main tendue par l’évêque, mais si tout n’est pas parfait. ça risque même de décourager l’évêque, cette attitude de jamais content.