Juste avant et après son voyage en Afrique, le pape François a exprimé son opposition à la criminalisation de l’homosexualité :
« La criminalisation de l’homosexualité est un problème que l’on ne doit pas laisser passer. »
L’homosexualité reste une infraction dans 32 des 54 pays africains.
Au Ghana, l’épiscopat se fait l’avocat d’un projet de loi sur « la promotion des droits sexuels de l’homme et des valeurs familiales ghanéennes ». Un haut responsable de l’Église en Afrique déclare à La Croix :
« L’opinion du pape, ce n’est pas le magistère ». « Pour un changement de doctrine, l’Église catholique a un processus de décision qui lui est propre. Celui-ci s’impose, même au pape ». « Ce qu’a dit le pape relève d’une position constante de l’Église catholique : accueillir les pécheurs, comme nous l’enseigne le Christ ».
Voilà un rappel clair : les propos du pape dans l’avion n’ont aucune autorité magistérielle. Et cela fait quelques temps que de nombreux prélats demandent la fin de ces conférences de presse improvisées, qui sèment la confusion.