Europe 1 relève, avec ravissement, que le Pape François voyage avec un chef protestant – anglican en l’occurrence – au Soudan du Sud qui compte près de 60% de chrétiens dont de nombreux anglicans. Comme d’habitude, l’intention est louable – porter un message de paix, mais les chemins de l’enfer en sont pavés.
“Pour la première fois, le pape François voyage à l’étranger avec un chef protestant, l’archevêque de Canterbury à la tête de l’Église anglicane. Ils sont tous les deux depuis ce vendredi en déplacement au Soudan du Sud. Il s’agit du plus jeune État du monde, né d’une scission en 2011 avec le Nord, mais toujours en proie à un conflit interne qui oppose deux clans de confession chrétienne. C’est dans ce contexte tendu que les deux leaders religieux ont donc posé le pied sur le sol soudanais.
Le Soudan du Sud est une ancienne colonie britannique, majoritairement chrétienne à 60 %. Beaucoup de catholiques, mais aussi de nombreux anglicans, y habitent, parfois opposés les uns aux autres, comme ces deux personnalités politiques qui se disputent actuellement le pouvoir. L’une est catholique, l’autre est protestante.
Le pape François 1er pourrait en faire autant à la frontière russo-ukrainienne avec le patriarche de toutes les Russies!
L’enseignement pourtant relevant du Magistère ordinaire universel infaillible (Lumen gentium 25) de l’Instruction Dominus Iesus, sur l’unique Sauveur et unique Eglise, de saint Jean-Paul II, conforme à la doctrine pérenne, est désormais ouvertement nié par des responsables félons. Saint Jean-Paul II et Benoît XVI avaient raison: l’antichrist est à nos portes, c’est la lutte ultime, le combat final.