Sur son blog, Yves Daoudal a repris les propos de l’entretien de Mgr Gänswein, secrétaire personnel du Pape émérite défunt Benoit XVI et préfet de la Maison Pontificale, donné à la Fondation Tagespost pour le journalisme catholique. Il y évoque notamment la réception du Motu proprio Traditionis custodes par le Pape émérite.
Il en a été durement touché. Je crois que cela a brisé le cœur du pape Benoît de lire le nouveau motu proprio, parce que son intention avait été d’aider ceux qui voulaient simplement trouver un foyer dans l’ancienne messe pour trouver la paix intérieure, trouver la paix liturgique, afin de les écarter de Lefebvre. Et si vous pensez comment pendant tant de siècles l’ancienne messe a été la source de vie spirituelle et a nourri tant de gens, y compris beaucoup de saints, il est impossible d’imaginer qu’elle n’a plus rien à offrir. Et n’oublions pas que beaucoup de jeunes qui sont nés longtemps après Vatican II et qui n’ont pas compris toute cette émotion autour du concile, ces jeunes, connaissant la nouvelle messe, ont cependant trouvé un foyer spirituel, un trésor spirituel dans l’ancienne messe. Enlever ce trésor aux gens… eh bien, je peux dire que je ne suis pas à l’aise avec cela.
La Messe catholique traditionnelle n’est pas l’ancienne messe, c’est la Messe, la foi de l’Eglise.
“trouver la paix liturgique, afin de les écarter de Lefebvre”. Quelle contradiction !
Nonobstant le caractère irrévérencieux de la formule, qu’a donc été le principal combat de Mgr Lefebvre si ce n’est celui de la messe tridentine ?
On voit là toute l’hypocrisie d’une Eglise devenue commerciale obstinée dans son orgueil et qui a perdu tout sens doctrinal sous couvert de l’ambiguïté d’un concile qui était tout sauf doctrinal.
Si Benoîit XVI mérite à juste titre un hommage et une reconnaissance pour Summorum Ponitificum, combien alors doit être grand celui rendu à Mgr Lefebvre.
Comment ne pas imaginer l’immense paix liturgique qui aurait eu lieu si on avait laissé à Mgr Lefebvre et ceux qui partageaient sa fidélité à la Tradition de l’Eglise la liberté du rite et du catéchisme sans aucune critique et si Rome avait ordonné des évêques comme il y en a toujours eu. Car derrière la doctrine, se trouve la foi, de même qu’elle ne s’impose pas par autorité, elle ne peut être enlevée par autorité.
L’action de Benoît XVI n’a été qu’une réparation partielle de la destruction de l’Eglise, réparation rendue provisoire par François , encore eut-il mieux valu ne pas casser 17 siècles de Tradition, vu le résultat catastrophique. En conformité avec la pensée de Benoît XVI, ce point ne peut être relativisé.
alors qu’est-ce que cette Eucharistie que va célébrer ce Monseigneur Bouilleret ? çà lui brûle la bouche de dire qu’il devrait célébrer une Messe de Requiem ?