Joris Roland a été ordonné prêtre le 10 décembre dernier par Mgr Fonlupt le 10 décembre dernier.
Lui-même décrivait ainsi le parcours qui l’a conduit au sacerdoce :
“J’ai reçu l’appel quand j’étais tout petit à l’âge de 5 ans, au cours d’une célébration dominicale à laquelle j’assistais avec ma grand-mère.
Quand le prêtre a dit « Acclamons la Parole de Dieu », j’ai eu un premier choc et puis quand j’ai entendu les paroles de la consécration « prenez et mangez… » j’ai eu un coup de foudre. L’appel était clair pour moi, et le désir d’être prêtre ne m’a pas quitté.
[…] Après le bac, je sentais le besoin d’intégrer le séminaire et après un petit séjour à Ars, grâce au père Villette, avec l’accord de Monseigneur Cattenoz, j’ai rejoint le séminaire d’ Ars pour une propédeutique et le cycle de philosophie.
Je suis ensuite parti en stage au Liban à l’Institut Anta Akhi, qui est une communauté de bénévoles qui se mobilisent pour améliorer le quotidien de jeunes adultes handicapés.
J’ai ensuite suivi 3 années de théologie tout en étant en paroisse à Orange.
J’ai été ordonné diacre à Orange le 27 février 2022.
Depuis le 1er septembre, je suis en insertion à Bollène avec le Père Marc Quatrefages“.
Par Mgr Fonlupt tout un programme!
Cette remarque est inepte, car quelque soit l’idée que l ‘on se fait de Mgr Fonlupt on ne peux juger de la qualité du prêtre ordonné à la lumière de l’évêque qui ‘ ordonne. La vocation précoce du prêtre est née bien avant l’arrivée de cet évêque. C’est Mgr CATTENOZ qui a accueilli cette vocation et permis qu’elle aboutisse en incardinant dans son diocèse le séminariste. Réjouissons nous de cette ordination, accompagnons de nos prière le jeune prêtre et cessons de dénigrer un ordinant au motif que celui qui ‘ordonne est trop progressiste. C’est parce que l’abbé Roland est incardiné sur le diocèse d’Avignon, que c’est l’évêque de ce diocèse qui l’ordonne et non parce que l’ordinant “plait” à Mgr FONLUPT qu’il faut aussi soutenir par la prière qui est plus efficace que la critique.
3 années de théologie tout en étant en paroisse à Orange,mais ou a -t-il suivi ces fameux cours ,et à quel rythme s’il était en paroisse ?
Personnellement je ne me réjouis pas qu’un seul jeune soit ordonné , excepté pour un religieux qui a le soutien de ses frères ,c’est l’envoyer au casse-pipe , les abandons du ministère sacerdotale sont encore malheureusement fréquents.
Il me semble important qu’un candidat au sacerdoce ait une formation profane diplômée , dans le cas ou il se rendrait compte que le Seigneur ne l’appelle pas au ministère sacerdotal ,il appartient donc aux évêques à s’en assurer !
Bien d’accord avec vous en principe 3 ans de théologie dans un séminaire digne de ce nom c’est 3 ans au séminaire pas sur le terrain et au séminaire, à moins que maintenant on fasse des formations alternées?????? Qui sait on n’arrête pas le progrès
à GAUDETE
On m’a assuré que les GFU existent toujours, il s’agit des Groupes de Formation en monde Universitaire,des étudiants en sciences profanes qui vivent en communauté avec un ou plusieurs prêtres et qui ne font que trois années de séminaire,une sorte de formation en alternance.
La même chose existait pour le milieu ouvrier les GFO,mais cela a du cesser faute de combattants,des jeunes ouvriers au travail vivant avec des prêtres de ce milieu durant un certain temps et qui terminaient leur formation par trois années de séminaires .
Comment s’étonner du niveau de formation de certains prêtres ? D’autant plus que la formation permanente du clergé dont il était tant question dans les années post-conciliaires ,(une initiative louable si la doctrine avait été bonne), est tombée à l’eau en raison du manque de temps des prêtres .
En effet. Ils étaient même 17 dans ce cursus en 2017. On apprend au passage qu’il s’agit d’un concept de la mission de France à sa création repris par les sulpiciens.
Étant paroissien d’Orange, Joris a fait la théologie au séminaire d’Ars et venait en paroisse durant l’été !