Dans le diocèse de Tarbes et Lourdes, Mgr Micas est en marche vers la transparence… mais cela tient plutôt du chemin de croix. D’autant que souvent Monseigneur varie… ce qui n’aide pas les fidèles… ni les victimes, ni la justice. Vu la météo – des journées froides avec un ciel clair et étoilé, Mgr Micas serait bien inspiré de suivre l’Etoile du berger, facile à trouver en ce moment, et de ne pas dévier du chemin.
Rappelons-nous : de retour de l’Assemblée plénière de la CEF à Lourdes, il battait sa coulpe et invitait les fidèles à lui signaler toutes situations répréhensibles, promettant “la plus grande attention à chaque démarche” et ayant “vivement conscience de [la] souffrance” des fidèles face aux abus et à l’inaction des autorités cléricales.
Nous écrivions alors :
“Plus grave – bien que l’enquête canonique lancée suite à des abus sexuels d’une rare gravité sur un prêtre qui exerce dans le diocèse, mais est incardiné à Djibouti, s’est achevée par un décret d’excommunication, qui selon nos informations a été communiqué au prêtre en question, le diocèse de Tarbes Lourdes tarde à le publier sur son site – afin que les victimes, mais aussi les personnes auprès desquelles, parfois à l’autre bout de la France, il sollicite messes ou secours financiers, sachent qu’il ne peut plus se prévaloir de sa qualité d’ecclésiastique […] l’existence de ce décret d’excommunication a été confirmée à un de nos confrères par l’évêque actuel, Mgr Micas, son prédécesseur Mgr Brouwet, et le vicaire général Pierre Jamet“.
Entretemps, Mgr Micas est allé à Bordères sur l’Echez, le 4 décembre dernier – il y a salué les bénévoles du Téléthon, ce qu’on apprend dans la presse locale, mais pas sur le site du diocèse où la page des actualités est en panne, les nouvelles accessibles s’arrêtant au 5 décembre.
En sortant de la messe, il a longtemps discuté avec un fidèle de l’affaire que nous évoquions il y a deux semaines, lui confiant que le procureur en charge de l’enquête et le préfet sont partis – le procureur, pas bien loin, il est devenu avocat général à Toulouse, et lui a promis la sortie du décret d’excommunication cette semaine, ainsi qu’une communication du diocèse aux donateurs de cette fausse abbaye, qui croient donner à une oeuvre d’Eglise alors qu’il n’en est rien – c’est un établissement qui fait partie d’une fausse église schismatique depuis fin 2021.
Nous sommes vendredi et il n’en est rien. La semaine dure-t-elle encore dix jours dans les Hautes Pyrénées ?
Par ailleurs, Monseigneur a invité le fidèle à le rencontrer à l’évêché le plus vite possible. Cette semaine, il n’est plus disponible avant la toute fin janvier, à croire que “la plus grande attention” accordée à chaque démarche, ce n’est plus d’actualité.
Il est vrai que la charge d’évêque de Tarbes Lourdes, avec 45 prêtres incardinés et 229.000 habitants, c’est très prenant, bien plus que de gérer un séminaire à Toulouse…
Il n’a donc pas le temps de ranger son bureau, et d’y retrouver un décret d’excommunication qui doit pourtant être facile à repérer. Il est chaud, brûlant même, avec une odeur de souffre, si bien que Monseigneur peine à s’en saisir et le faire recopier sur le site du diocèse de Tarbes Lourdes. Et avec un peu de chance, il y a un presse papier triangulaire – ou avec trois points – dessus.
Pour les victimes de cette affaire qui dure depuis plusieurs décennies, pour l’honneur du diocèse de Tarbes Lourdes, pour que “la plus grande attention” continue d’être accordée à la parole du peuple de Dieu, pour que les écrits de l’évêque de Tarbes Lourdes correspondent un tant soit peu à ses actions…
Aidons Monseigneur !
Pour l’aider , il faut fouiller dans son bureau de supérieur du séminaire de Toulouse….
Cette affaire est LAMENTABLE !
La passivité et la lenteur de réaction des clercs ( y comprit celle de Mgr Brouwet qui a refusé, à plusieurs reprises, de recevoir un témoin de premier ordre dans cette affaire, voulant l’alerter) est effarante.
Ils sont beaucoup plus réactifs à taper sur ceux qui demandent la messe tridentine, que sur les pédophiles en habit de clercs !
Je ne connais pas le nouvel évêque de Tarbes, mais j’ai séjourné dans cette prétendue abbaye environ deux ou trois semaines il y a plus de vingt ans ,comme je l’ai déjà écrit il y a quelques-temps .
Depuis l’installation de ce prêtre dans le diocèse en 1976 ,les évêques successifs ont toujours mis en garde les fidèles contre la fréquentation de cet endroit,j’ai personnellement témoigné à l’évêque de cette époque de ce que j’avais pu voir et comprendre sur place.
Il semblerait que le prêtre en question jouisse de puissants soutiens, reconnaissons que cette situation ne doit pas être facile à gérer par l’évêque.
Ce prêtre n’a jamais été curé de la cathédrale de Djibouti comme il le prétend ,il a simplement remplacé pour un temps le curé titulaire.
En rejoignant une secte prétendument catholique,comme il en existe malheureusement tant ,le prêtre en question se place lui-même en situation de rupture avec l’Eglise Romaine,d’ou excommunication .
J’ai été désagréablement surpris, il y quelques années, de découvrir les coordonnées de cet endroit dans un célèbre guide français de lieux de retraite spirituelle et de vacances ,un guide portant le nom du patron des voyageurs.
Certaines publications devraient être tenues de vérifier ce qu’elles publient ,il ne s’agit pas simplement d’empocher une jolie somme d’argent afin de contenter l’annonceur !
Le bazar …
Une eglise et des eveques inaudibles et menteurs!!!!
“Hypocrite” comme le disait si bien Notre Seigneur