Une nouvelle église – pour laquelle il manque toujours un million d’euros de financement – va voir le jour en 2024 à Borderouge, au nord de Toulouse. Elle s’appellera l’église saint-Sauveur, après que Mgr de Kerimel, le nouvel archevêque, ait choisi un nom parmi les dix envoyés par les paroissiens.
Le site du diocèse retrace la génèse du projet : “Prenant alors leur projet [de nouvelle église] très à cœur, les paroissiens ont travaillé ensemble activement pour recueillir dans un premier temps tous leurs souhaits. On s’organise, on crée une tribune pour relayer les infos, on la diffuse par mail, on s’échange des Doodle… et on sonde les cinquante paroissiens : « Quelle est l’église de vos rêves ? »
Il en ressort huit idées principales : une église modulable, « pour pouvoir se retrouver en petit cocon, dans un esprit chaleureux » durant le temps ordinaire mais s’ouvrir lorsqu’il y aura des fêtes, une église verte et écologique, des formes rondes… Certains ont exprimé l’envie qu’elle soit bien visible grâce à un haut clocher identifiable de loin, d’autres que le bâtiment soit très ouvert sur l’extérieur, moderne et lumineux à l’image de leur nouvelle communauté, et devant la jeunesse de ce peuple de Dieu, ils ont tous voulu que l’église soit adaptée aux nombreuses familles et permette aux enfants de participer joyeusement aux offices sans être écartés dans une autre salle ni l’exclusion de leurs parents…
Ensuite, ce sont les besoins qui ont été recensés et envisagés : « Nous avons souhaité une église qui donne envie “aux curieux” d’y entrer, où chacun puisse vivre sa foi selon sa sensibilité, une église qui sera un lieu d’entraide, d’écoute et d’accueil » ont déclaré Annick, Françoise, Véronique, Daniel et d’autres. Bref, « on veut une église nouvelle ! » indiquent ceux qui ont été consultés.
Ainsi, en collaboration avec les paroissiens, le curé, le père Norbert Mwishabongo, l’archevêque, le diocèse et les architectes, différents plans ont été étudiés et conformément au cahier des charges, il a été décidé que l’église, outre son espace liturgique largement ouvert et baigné de lumière, comprendrait un hall d’entrée accueillant, une chapelle mariale, un espace réservé aux enfants visible de tous et une petite salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes. Pour l’extérieur, l’ensemble a été complété par un grand parvis, un jardin et un logement pouvant accueillir une famille ou un prêtre. « Quelle surprise ! J’ai vraiment été très agréablement étonnée que toutes nos demandes aient été acceptées !, se réjouit encore Séverine. Je pensais que nous étions juste consultés mais pas que nos besoins seraient tous entendus. Ça a été pour nous une grande joie. »
Il ne restait alors plus qu’à trouver un nom au nouvel édifice. Là encore, les paroissiens y ont réfléchi ensemble. “La Sainte-Famille” ou “Notre-Dame des Peuples”… ? Après des heures de réflexion, ils sont parvenus à n’en retenir que dix parmi lesquels l’évêque a choisi : ce sera l’église Saint-Sauveur. Un choix expliqué principalement par le fait que c’est pendant la pandémie que le projet a réellement pris forme, et que l’évêque a été marqué par le message du pape : « Personne ne se sauve tout seul. Seul le Christ peut nous sauver ! » lors de sa bénédiction “Urbi et Orbi” sur la place Saint-Pierre”.
Le financement pas encore bouclé
“Le chantier représentant un coût total de 2,8 millions d’euros, son budget n’est pas encore assuré puisqu’il manque 1,1 million d’euros. De nouveau, les paroissiens ont été mis à contribution, tout comme l’ensemble paroissial. À l’origine d’une nouvelle campagne d’appel au don, le diocèse, propriétaire du terrain, sollicite encore toutes les bonnes volontés pour contribuer à l’édifice : « Nous lançons un appel à tous, déclare le père Norbert. Je compte sur la participation de chacun et de chacune, selon ses moyens et selon son désir. Tout le monde peut apporter sa petite pierre à l’édifice ».
“Chacun se sentira accepté reconnu et accepté comme un frère, une soeur”
Quant au curé, il s’exclame volontiers : « Cette église est un signe d’espérance pour nous tous, une chance pour les habitants de ce quartier ! Enfin, ils auront un lieu de confiance, d’espérance où passer déposer leurs joies comme leurs peines ; un lieu où chacun, chacune, je l’espère, se sentira accepté et reconnu comme un frère, une sœur. »
S’il y a quelque chose de “fraternel“, et pour lequel le diocèse est moins disert, c’est la symbolique de la colonne tronquée – où adhuc stat, dans le rite écossais rectifié. Symbole de la Vie injustement brisée ou des colonnes du temple de Salomon, elle est aussi celui de “l’emblème de l’homme déchu, fautif, qui ignorant de l’état de sa perfection initiale, s’est engagé dans un processus de retour au « chaos primordial”.
un bâtiment qui oublie volontairement tous les symboles et attributs d’un église catholique au profit de symboles qui ne le sont pas ! un seul avantage il sera facile à vendre comme salle de spectacle !!
Il est toujours gênant de constater que tant de millions soient affectés à des travaux de bâtiment. Cet argent sera forcément non disponible pour les plus démunis. Je reconnais que c’est compliqué. J’espère que ces choix sont faits avec la sollicitation de l’Esprit Saint.
Très étonné que l’on ne parle pas, ni même évoqué, que le lieu – eglise est essentiellement le lieu saint de l’adoration au Dieu Tri-Unité, où se forge la Communauté chrétienne. Il serait bondé réécoute ce que disait l’ex archevêque de Bologne, le Cardinal Buffi, sur le glissement du christocentrisme à l’antropocentrisme ds la présentation du mystère chrétien, du chrétien, du Salut. Où Dieu passe au crible de l’homme. Où le chrétien devient simple homme, allant , de fait jusqu’à la négation, ds les faits et propos, de sa divinité. Or, Lui Seul est la Porte et la Voie. Le bâtiment église doit être le signe signifiant cette présence, et non le vague conglomérat d’adeptes ressentant des émotions ensemble.
L’église sur la a photographie que vous présentez semble construite sur le même modèle que la cathédrale d’Evry. Si mes souvenirs sont exacts,c’est l’ancien VG de ce diocèse qui a été le grand responsable de la construction de cette cathédrale.
Une église effectivement fraternelle, une église dans l’air du temps, une église fraternelle 3.0…
Une église est faite pour honorer Dieu en premier lieu.
Où est la place du tabernacle dans cette église ?
Peut-être une cloche dans la colonne ?
Il ne m’apparaît pas que ce soit un édifice qui élève l’homme vers Dieu
Cette rotondité, ce confort, vont-ils diriger l’âme vers notre Sauveur ?
Ceci dit elle a un très beau nom
Au fond, mais qu’est-ce dont ?
L’architecture d’un fond de demi tonneau renversé ? Certainement encore un phantasme d’un architecte trois points de haut rang. Pour le moins sa future transformation en mosquée ne souffrira pas trop de controverse.
Le pape Benoît XVI a déclaré il y quelques années, que des règles architecturales devraient être respectées dans la construction de nouvelles églises.
Il est vrai que dans les années 70 on a volontairement aménagé des églises souterraines , ou peu élevées et sans clochers ni croix ,en France comme en d’autres pays.
Dans les années soixante des églises ont été construites dans des cités HLM ,elles ne sont plus desservies depuis longtemps ou sont devenues des mosquées.
Pourquoi ne pas réutiliser certains éléments d’églises vouées à la démolition dans les rares constructions nouvelles?
Le propre d’une églises catholique est de permettre aux fidèles de venir y prier à n’importe quel moment de la semaine et de la journée,quelle place sera accordée au tabernacle,aux statues,lorsqu’elles demeurent ouvertes certaines églises n’inspirent vraiment pas la prière,ce sont des espaces vides et sans âme!
Retrouvons l’architecture classique de nos église en forme de croix dont le choeur est orienté,il appartient au clergé d’en expliquer la symbolique,les fidèles sont peut-être de bonne foi,mais tous n’ont pas forcément la culture religieuse leur permettant d’apporter un avis éclairé!
à Montoya,
Lorsque la pécheresse est venue verser un parfum de grand prix sur les pieds du Seigneur,celui-ci déclara à celui qui considérait qu’il s’agissait d’une perte d’argent.”Des pauvres vous en aurez toujours,mais moi vous ne m’aurez pas toujours !”
Le saint-Curé d’Ars vivait de rien ,se nourrissant à peine,une bonne partie des dons qu’il recevait était consacrée à l’aménagement de l’église,à l’achat de vases sacrés et d’ornements liturgiques de grand prix afin d’honorer Dieu à l’autel,mais il n’oubliait pas les pauvres pour autant,de tels exemples sont nombreux dans l’histoire de l’Eglise!
Saint Bernard invitait les moines comme les laïcs à prier sur du beau ,car Dieu est beau et toute beauté,intérieure et extérieure,trouve sa source en Lui et lui revient !
Cette construction ressemble à tout sauf à une église catholique.
ENCORE UNE NOUVEAUTÉ DE MONSEIGNEUR DE KERIMEL
Prions DIEU afin que les fidèles donnent le million à ceux qui sont dans le besoin, qui souffrent du froid de la faim, à ceux qui vont le soir, chercher les sans abris,
Monseigneur l’Eglise n’est pas un lieu de festivités et de rencontres multi confessionnelles…
Il aurait été surprenant qu’elle se nomme église de la Sainte-Famille, nom de la paroisse démantelée par Mgr de Kerimel à Grenoble. Paroisse dans laquelle l’église Saint-Jacques devait être rebâtie. Méfiez-vous dans le diocèse de Toulouse, si l’argent manque on brade les biens immobiliers et on « liquide » le pastoral…
Un bâtiment d accueil et d écoute pour migrants. Il faut bien les mettre quelque part au nom de la charité.
Ça fait très big bazar !
Ils le vendront facilement à la Farfouille et à Toto Soldes.
Le nom est beau mais je pense que Dieu doit etre le centre de cette fraternitee .Il est bon de demander l’avis de tous et chacun mais c’est au Saint Esprit qu’il faut demander ce qui repond a l’appel de Dieu . Une Eglise n’est ni un musee ni une salle de conference c’est un lieu de priere ,de calme et de receuillement . Je ne suis pas sure que cette Eglise peut meme repondre a ce nom .
Encore une colonne tronquée… Qui au sein de l’archevêché de Toulouse a validé les plans d’architecte ? Est-ce Mgr de Kerimel, ou a-t-il délégué, et à qui ?