Curieux paradoxe dans l’Église actuelle: alors que l’on a relativisé certaines prescriptions, quitte à les rendre floues, on découvre qu’elle peuvent avoir de l’intérêt pour défendre certaines causes actuelles. Tel est le cas de l’abstinence. Il y a peu, on la considérait comme relevant d’un certain légalisme dépassé, mais avec la peur du réchauffement climatique, elle devient envisageable, comme le démontre cet article de La Croix.
Extraits:
Selon une étude publiée le 1er novembre par des chercheurs britanniques, les catholiques pourraient contribuer à la baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en évitant de manger de la viande le vendredi. Des résultats qui questionnent le sens spirituel de l’abstinence.
L’abstinence avait donc du bon ?
Pourtant, elle avait été amoindrie par l’épiscopat français en 1966 pour les vendredis ordinaires. Elle l’a même été pour les vendredis de Carême. Plus de maigre le vendredi, mais à nouveau contre le réchauffement de la planète ?
C’est désopilant !!!
Il faut prévoir donc une conversion mondiale … au catholicisme … traditionnel !
À commencer par les conciliaires…
Typiquement moderniste. Jeter aux orties les enseignements millénaires. Détourner la religion pour justifier les lubies du moment. Au final, être éternellement ringard.
Et si chaque groupe choisissait un jour d’abstinence : athées, orthodoxes, protestants, musulmans, catholiques, juifs ? Et le 7ème jour, le poissonnier se repose…