Même Le Canard enchaîné reconnaît, dans son édition à paraître demain, que le rapport de la Commission Sauvé a accouché d’une souris, alors que des mesures choc avaient été annoncées. Voici l’extrait d’un article publié dans cette publication qui tient lieu de Journal officiel de la République:
Croix de bois, croix de fer, l’Eglise ne roupille plus devant les cas de pédophilie. La preuve : en mars 2021, elle a annoncé la création d’un Tribunal pénal canonique national qui dépote. De messes basses en conciliabules avec le Vatican, sa mise en place vient d’être reportée pour la troisième fois, à Pâques ou à la Trinité (…) Ça commence bien, pour un machin censé dépoussiérer – et accélérer – des procès canoniques qui ressemblent aujourd’hui à une vaste blague (la justice des hommes, elle, peut condamner les curés à de la taule, mais pas les défroquer). Il y a un an, la commission Sauvé, qui avait révélé l’ampleur délirante des violences sexuelles dans l’Eglise, avait pourtant recommandé de mettre en place cette instance « sans délai ». Même rythme ébouriffant pour l’indemnisation des victimes : plus de 1 500 d’entre elles ont saisi l’une des deux commissions mises en place par les mitrés dans la foulée du rapport Sauvé. Mais, fin septembre, seules 23 indemnisations avaient été versées, pour des sommes allant de 8 000 à 60 000 euros. Grand seigneur.
Pas différent de ce que Paix Liturgique écrivait il y a quelques jours et de ce que Riposte catholique reprenait.
Ce n’est pas le rapport Sauvé qui est un bide mais sa mise en œuvre, il y a une nuance !
Pour reprendre une formule célèbre: ” le poisson pourrit toujours par la tête”
Le rapport Sauvé est une vaste manipulation basée sur des statistiques biaisées que la commission n’a pas eu le courage de dénoncer.
Sans vouloir minimiser les faits, je ne comprends pas pourquoi la réparation des préjudices est uniquement pécuniaire alors que l’Église a les moyens d’offrir aux victimes une réparation spirituelle.