Ce 14 septembre, nous fétions le 15è anniversaire de l’entrée en vigueur du Motu Proprio Summorum Pontificum publié le 7 juillet 2007 par le Pape Benoît XVI.
Summmorum Pontificum a ramené la paix et l’unité dans l’Eglise dans sa richesse diversité. Il voulait clore le chapitre de la confontation des rites qui avait tant blessé l’unité et voulait réconcilier toute l’Eglise avec son passé, avec son histoire. Les fruits ont été nombreux pour les fidèles, pour les prêtres et pour toute l’Eglise. On peut citer les nombreuses conversions, les centaines de nouveaux lieux de célébration de la messe traditionnelle aux quatre coins du monde, les vocations, ou encore les nouvelles communautés…
Mais un nouveau Motu Proprio du Pape François, Traditionis custodes, est venu réouvrir cette guerre que l’on pensait terminée. Le rite romain traditionnel serait un ferment de division et ne permettrait pas l’unité liturgique de l’Eglise de rite romain par la cohabitation de deux formes. Nous l’avons écrit à plusieurs reprises : cette unité du rite reformé en 1969 n’existe pas… et n’a probablement jamais existé.
Nous continuerons à dire, à écrire, à protester : La messe traditionnelle a sa place dans l’Eglise et elle ne disparaîtra pas.
SP
NB : Nous renouvelons notre invitation à participer au colloque Quel avenir pour la messe traditionnelle ? (Paris le 24 septembre)
L’unité de l’Eglise catholique c’est le Credo, qui d’ailleurs n’a pas été revu à la baisse avec Vatican II. L’unité impossible est une affaire de foi dans les sacrements et elle ne peut s’imposer par autorité surtout si c’est pour la diminuer.