Dans La Nef, le nouveau père abbé de Solesmes avoue que
Les déviances liturgiques sont effectivement une plaie qui n’a malheureusement pas complètement disparue.
C’est un euphémisme : les déviances sont intrinsèques à la nouvelle messe. Après la messe sur l’eau en Italie, c’est en Suisse que l’on découvre une célébration délirante. Monika Schmid était la responsable de la paroisse Saint-Martin d’Illnau-Effretikon (canton de Zurich) depuis 37 ans. A 65 ans, elle prend sa retraite (enfin !). Dimanche elle célébrait… sa messe d’adieu. L’entrée est un chant africain. Puis Monika va à l’autel, tenant à la main un bâton de bois, accompagnée par un prêtre, le P Regli, une théologienne, et un diacre qui porte une étole arc-en-ciel. Toute « l’équipe liturgique » enlève alors ses chaussures et reste pieds nus jusqu’à la fin.
Monika donne l’homélie et se tient derrière l’autel à côté du prêtre, face au peuple, lors de la consécration. Qu’une femme concélèbre ? Courant normal à Effretikon. “Faites ceci en mémoire de moi!” Le Pater commence ainsi
« Dieu maternel et paternel qui es au ciel ».
Monika Schmid la clôt par un triple Shalom.
De son côté, le pape a encore mis en garde les membres de l’Association des professeurs et amateurs de liturgie contre un retour en arrière «déguisé en tradition». Sic.