Evêque du diocèse de Sioux Falls (Dakota du Sud), Mgr Donald DeGrood a interdit « publiquement » aux personnes transgenres l’accès à la Sainte Communion. En effet, les personnes qui vivraient “publiquement dans un mode de vie transgenre” ne peuvent y accéder. De même, pour le sacrement de pénitence, le confesseur doit vérifier si la personne manifeste un repentir suffisant pour l’absolution. L’évêque a publié des directives – 14 pages au total – qui s’appuient sur l’enseignement authentique de l’Église catholique sur la sexualité humaine.
Outre la question de l’accès aux sacrements, le prélat aborde l’appartenance aux conseils paroissiaux ou la qualité de parrains ou de marraines, mais également les implications dans le milieu éducatif et les emplois dans les structures ecclésiales. L’évêque rappelle d’abord le rôle de la sexualité humaine soulignée par le Catéchisme de l’Église catholique:
De par sa nature même, la sexualité est ordonnée à l’amour conjugal d’un homme et d’une femme dans le lien du mariage (canon 1055). Et le mariage, qui est un partenariat de toute la vie, est toujours ordonné par sa nature même à la fois au bien des époux et à la procréation et à l’éducation des enfants
L’évêque rappelle aussi, dans les directives, que le changement de sexe effectué ne saurait mettre fin au fait biologique:
lorsqu’une personne éprouve une attirance pour le même sexe ou une forme de dysphorie de genre, de telles luttes ne changent pas le fait biologique de la façon dont Dieu a créé cette personne, et il serait mensonger pour l’Église catholique ou nos écoles catholiques de prétendre le contraire.
En novembre dernier, c’est le diocèse de Marquette (Michigan) qui avait rappelé que l’on ne pouvait baptiser une personne transexuelle tant qu’elle ne se repent pas.
Source: LifeSiteNews
Il serait traîné en justice s’il était en France! Le dimanche 4 SEPTEMBRE, l’évangile va traiter des conditions pour suivre Jésus. Le ciel se gagne par la croix. La grâce n’est pas à bon marché ni au rabais. Ce n’est ni l’affaire d’un évêque ni d’un transgenre, mais seulement de Dieu qui jugera le monde tôt ou tard, et qui nous juge déjà par notre mort individuelle.