Une nouvelle manifestation pour la défense de la messe traditionnelle aura lieu ce 26 février entre midi et 12h45 devant la nonciature apostolique, 14 bis avenue du président Wilson à Paris, métros Iéna ou Alma-Marceau ligne 9.
Les organisateurs communiquent :
“Le 21 février a été divulgué un décret du pape du 11 février dernier concédant l’ensemble des livres liturgiques traditionnels à la Fraternité Saint-Pierre (et sans doute par le fait aux autres instituts Ecclesia Dei). Est-ce un rétropédalage par rapport à Traditionis custodes ? Ces communautés redoutent cependant la sortie d’un texte de la Congrégation pour les Religieux au mois de mars. Il faut se réjouir de ce qui est accordé à ces instituts voués à liturgie traditionnelle, d’autant que le principal bénéfice de ce texte est que ces communautés pourront organiser des ordinations traditionnelles.
Mais il ne faut pas oublier que le but explicite de Traditionis custodes est d’empêcher que la « contagion » de la messe traditionnelle ne s’étende : seuls quelques prêtres diocésains ont le droit d’user du missel tridentin et ils n’ont plus le droit, en théorie, de célébrer les autres sacrements de manière traditionnelle. Par ailleurs, aucune permission n’est accordée par Rome aux jeunes prêtres qui veulent la célébrer. Summorum Pontificum avait reconnu un droit universel à la liturgie traditionnelle ; Traditionis custodes voudrait la ghettoïser en la réservant à des prêtres spécialisés dans leurs églises propres. Nous ne l’acceptons pas.
La situation parisienne reste inchangée. Les rassemblements de prière et de protestation pour les messes supprimées y continuent de la même manière, à Notre-Dame du Travail, le dimanche à 18h, à Saint Georges de La Villette, le mercredi à 17h), à Saint François Xavier/ND du Lys (Appel à se manifester par un chapelet à Saint François-Xavier – Juventus Traditionis ( juventus-traditionis.com ), devant les bureaux de l’archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame“.
Par ailleurs à Chambéry les fidèles que l’évêque Mgr Ballot vient de priver de plus de la moitié des messes tridentines dominicales jusque là assurées par un prêtre diocésain biritualiste et la FSSP se mobilisent aussi .