Située dans la Nièvre à la limite du Cher et connue pour sa bifurcation ferroviaire entre les lignes de Vierzon à Saincaise et de Paris à Nevers, la commune de Saincaize-Meauce dispose de trois lieux de cultes historiques : une église à la gare, reconstruite après la Seconde Guerre Mondiale et la seule utilisée de nos jours, une église au bourg, sur le plateau, à 2.5 km de la gare et une église Saint-Symphorien à Meauce, qui fut une église paroissiale jusqu’en 1833, et qui semble elle aussi désaffectée.
L’église du bourg de Saincaize, actuellement utilisée comme salle des fêtes, est à vendre. Elle est désaffectée au culte depuis 1956.
L’annonce indique : “L’église de Saincaize le bourg est une église paroissiale qui est placée sous le vocable de Saint-Sulpice , une église de style roman au plan en croix. Elle est en activité jusqu’à la seconde guerre mondiale, elle est ensuite abandonnée au profit de celle de Saincaize gare.
Sa construction remonte au XIIIe siècle. Le clocher possède une flèche recouverte d’ardoises. Des solides contreforts épaulent la façade. Le bâtiment est percé de simples baies. Dans le tympan, un bas-relief sculpté dans de la pierre, représente le Christ, la Vierge et saint Jean, éclairé par le soleil et la lune, daté de la fin du XIIe siècle. L’église a été transformée en bâtiment agricole.
Vendu le 14 Août 1796, avec le cimetière et le presbytère à un particulier, mais entretenue par la commune, jusqu’en 1872 date du rétablissement du culte, dès lors l’église redevient propriété de la commune. En 1956 l’église est désaffectée. En 1971 l’église est de nouveau vendue. L’histoire de Saincaize-Meauce est marquée au Moyen Âge par l’importance de la seigneurie de Meauce, qui dépendait des comtes de Nevers.
Dans la chapelle méridionale, nous pouvons observer trois épitaphes, ils proviennent de l’église Saint-Pierre de Nevers, elles proviennent de Guillaume Tenon, vicomte de Nanvigne, mort en 1598, de Jean de Saulieu, mort en 1630, et de Pierre et Guillaume Gascoing, successivement procureurs du roi en l’élection de Nevers, morts en 1685 et 1687. Actuellement faisant office de salle de fêtes“.