C’est l’hiver, et la mobilisation nantaise a fait boule de neige : le concert profanatoire de la même artiste organiste prévu à Saint-Eustache ce 9 décembre a été annulé. A Nantes, le “peuple de Dieu” n’a pas hésité à contrecarrer les manoeuvres de l’évêque Mgr Percerou, bien décidé à ne pas se fâcher avec le démon, et 200 fidèles ont bloqué les accès de l’église Notre-Dame de Bon Port pour empêcher le concert. Les organisateurs ont jeté l’éponge hier vers 22 heures.
Sur Telegram, Juventus Traditionis, qui avait écrit à l’évêque pour s’élever contre cette profanation, a salué cette annulation : “Les fidèles de #Nantes ont par leur mobilisation empêché la profanation de l’église Saint Eustache à #Paris qui annonce la déprogrammation de l’organiste dont les créations s’apparentent à des messes noires, et sont saluées comme telles par les amateurs de ce genre de création – une vérification dont les journalistes de Libé se sont visiblement abstenus.
En cette fête de l’Immaculée conception c’est un beau cadeau fait à la Vierge Marie que de défendre le caractère sacré des églises, sans craindre de déplaire à Satan.
Une église est un espace sacré.
Nous espérons que le diocèse ne jouera pas avec la patience et les nerfs des fidèles, comme l’a fait – en vain – l’évêque de Nantes Mgr Percerou.
Tandis que le diocèse de Paris a préféré s’éviter une nouvelle affaire, il aurait pu se l’épargner tout à fait – comme celui de Nantes – en appliquant tout simplement le document romain de 1987 et les textes de la CEF qui encadrent les expressions artistiques dont l’accueil est autorisé, ou non, dans les églises.
Le document romain indique : ” Il n’est pas légitime de programmer dans une église l’exécution d’une musique qui n’est pas d’inspiration religieuse et qui a été composée pour être exécutée dans des contextes profanes précis, qu’elle soit classique ou contemporaine, d’un haut niveau ou populaire : cela ne respecterait ni le caractère sacré de l’église ni l’œuvre musicale elle-même, qui serait exécutée dans un contexte qui ne lui est pas naturel“.
Le conseil permanent de l’épiscopat français a adopté le 13 décembre 1988 un document complémentaire. Il précise : “on fera en sorte que l’église ne puisse jamais être considérée comme une salle de spectacles ordinaire“, avec un renvoi à la loi de 1905 qui précise que les églises ont une dimension strictement cultuelle, et pourront être désaffectées si leur destination est détournée.
Nouvel échec systémique d’un corps épiscopal qui n’applique même pas ses propres textes. Comme pour la pédophilie où ils ont ignoré leurs propres tribunaux pour constituer la CIASE.
Et le pire est que cette mentalité de dégénérés se transmet dans les séminaires, et même à Versailles. De jeunes prêtres formés là-bas expliquent que le droit canon n’est pas une loi mais un repère, et que le prêtre est libre d’appliquer ou pas selon son humeur.
Donc pour aller à gauche, on dira : j’applique la loi
Pour éviter d’aller à droite, on dira : c’est l’esprit qui compte et pas la loi, il ne faut pas être rigide.
Étonnamment, les gens sont dégoûtés et ils s’en vont. Résultat : il ne reste que les dégoûtants.
Le problème n’est pas simple. SI les laïcs se mettent à expulser tous les fils de prostitution (langage biblique) qui encombrent le clergé, d’une part il ne restera plus grand’monde dans le corps épiscopal et dans plusieurs ordres religieux, ensuite ça ne laisse plus le temps de la conversion : on connait des nuls qui se sont convertis et sont devenus de bons prêtres. Enfin, ça crée un précédent fâcheux.
Il reste l’exemple donné par un ordre religieux persécuté qui a prié en masse pour un pape, et celui-ci est mort. Alors prions pour nos évêques, que Dieu conserve les bons, et pour les autres : les convertisse, les déplace ou les rappelle à Lui. A titre personnel, je vais beaucoup prier pour Mgr Percerou.
PS : à l’attention de la com’ de Nantes : “des fidèles ont porté à mon attention un concert prévu originellement dans l’eglise saint-Clément. L’artiste en question a été proposée par la société “le Lieu unique”, avec qui l’évêché a l’habitude de travailler. Dans ce contexte, et sur la bases des informations incomplètes qui ont été fournies au diocèse, un accord trop rapide a été donné. Des fidèles ont pu être étonné, ou même choqués. “L’amour de ta maison fera mon tourment”. Dans la diversité des charismes de l’Eglise du Christ, il appartient bien aux fidèles de prévenir l’évêque, gardien du troupeau, de ce que l’Esprit leur fait voir. L’Eglise a toujours respecté la légitime expression artistique, et promu une authentique recherche du vrai, du beau et du bien, même dans les formes d’art contemporaines. Nous rendons grâce au Seigneur de nous permettre de vivre en un temps et en un pays ou les salles alternatives et mieux adaptées ne manquent pas. Aussi, ai-je pris la décision, en accord avec les documents de la CEF existants sur l’utilisation des lieux de culte, d’annuler ce concert. Je mesure l’embarras pour les organisateurs, et les services diocésains ne manqueront pas de soutenir leur recherche d’un nouveau lieu. Cependant les églises sont les sanctuaires du Seigneur. A la lumière de cet incident, une attention nouvelle sera portée aux manifestations culturelles prévues dans les églises du diocèse, et les procédures d’agrément révisées avec les responsables concernés.”
Bien sûr, ce ne sont que de grandes lignes, on peut faire mieux. On peut aussi éviter se rater complètement en se trompant de cible #n’est-ce pas Monseigneur ? #2sousdebonnevolonté
2e PS : il y a un vrai besoin dans le corps épiscopal, c’est d’être entouré de traducteurs bilingues “cléricalisme – français”. Nos pasteurs, littéralement, ne nous comprennent pas. Bien sûr il y a peut-être un peu de mauvaise volonté, mais je crois le problème plus profond. Ils sont tellement déformés par leur milieu professionnel et leurs préjugés de caste que leur câblage cérébral ne leur permet littéralement plus de nous comprendre. Ca peut nous arriver à tous, mais là, ça se voit.
Quand on dit “concert profane + église = problème” et “satanisme culturel + église = gros problème”, la réponse est “c’est moi le patron”. Comme la mesure que j’utiliserai pour les autres servira pour moi, je m’arrête là. Seigneur, pardon, mais là il y a quand même un gros problème de fond (et donc prochainement plein de cas d’espèces).
Bravo les Nantais !
Conseillons ces “braves ” satanistes de chanter dans des mosquées et dans des synagogues …..
Les médias gauchistes commenteront .
Tres beau texte
Honneur à ceux qui ont empêché cette souillure extrême qui s’était produite plusieurs fois.
Merci pour leur courage et leur détermination