L’église catholique allemande a-t-elle inventé une nouvelle cause d’excommunication, en attendant que la justice séculière suive avec le pilori et la peine du ban? Le président de l’Association pour la langue allemande, (Verein Deutsche Sprache), 36.000 membres, Walter Krämer, par ailleurs économiste et professeur de statistique économique et sociale à l’université technique de Dortmund, s’est vu écarté de l’Eglise catholique d’Allemagne pour son refus de se plier à l’écriture inclusive, indique FSSPX News.
“Récemment, il s’est opposé à l’évêque du diocèse d’Hildesheim, protestant contre une brochure promouvant le langage inclusif. Ne voulant pas contribuer financièrement à cette déchéance, qui est en même temps une abdication et un danger pour la foi, il a demandé à payer l’impôt ecclésiastique dans un autre diocèse.
Comme il est connu, l’Eglise d’Allemagne est financée par l’impôt ecclésiastique. Le contribuable doit indiquer à qui il veut attribuer cet argent – près de 10 % des impôts. Ainsi, les personnes enregistrées comme catholiques donnent à l’Eglise. M. Krämer a demandé s’il lui était possible de payer cet impôt dans un autre diocèse, mais l’association diocésaine lui a opposé un refus en raison de son lieu de résidence. En conséquence, il a décidé de ne plus payer cet impôt, déclarant toutefois rester catholique“.
Il a ensuite exprimé sa position dans une lettre parue le 17 novembre sur le site de son association, et s’est notamment attardé sur l’utilisation de l’étoile de genre (*), qui est l’équivalent du point médian ou du point classique utilisé en France dans l’écriture inclusive :
“En période de mauvaise gestion des cas d’abus et de restrictions sanitaires, l’Eglise n’a rien d’autre à faire que de promouvoir la langue supposée appropriée au genre comme porteuse de salut. Au lieu de se tenir aux côtés des fidèles et de parler leur langage, l’Eglise catholique préfère suivre un courant qui enfonce un coin dans les relations interpersonnelles […] La Jeunesse Catholique (KjG) va jusqu’à douter du concept même de Dieu qu’elle écrit “Dieu*” ; la Jeunesse Etudiante Catholique (KSJ) utilise déjà cette version“.
Mise en cause, la Jeunesse étudiante catholique (KSJ) affirme qu’elle “faire campagne pour une autre image de Dieu, […] loin du vieil homme blanc, barbu et punitif : un Dieu* de la diversité“. La KSJ se justifie en affirmant « qu’après tout, Dieu* ne peut être assigné à aucun genre ni à aucune autre catégorie humaine“.
L’agence de presse catholique de l’année s’en est pris à l’association de Walter Krämer : “chaque année, Krämer et son association choisissent le “Sprachpanscher [changeur de langue] de l’année”. Ils se battent pour une prétendue pureté de la langue allemande, notamment contre l’avancée des mots majoritairement anglais. Les directives du VDS parlent également d’une « intervention destructrice d’un mouvement de genre à prédominance idéologique qui coupe les fondements de notre langue, la grammaire ».
L’utilisation croissante de l’écriture inclusive suscite de forts remous dans l’enseignement en Allemagne. En mars 2019, une centaine de personnalités du monde de la culture avaient signé un manifeste de résistance » appelant à la fin de ces attaques linguistiques : « Nous appelons les politiques, autorités, entreprises, syndicats, comités d’entreprise et journalistes : Défendez la langue allemande. contre cette absurdité de genre !”
Le manifeste a été signé par Walter Krämer, président de l’Association de la langue allemande, Josef Kraus, président de l’Association des professeurs d’allemand, l’écrivain Monika Maron, Wolf Schneider, lauréat du Media Award for Language Culture et célèbre formateur de journalistes, les écrivains Angelika Klüssendorf et Cora Stephan, le philosophe Rüdiger Safranski, le romancier Peter Schneider, l’acteur Dieter Hallervorden et l’ancien directeur du Bild Zeitung Kai Diekmann, entre autres journalistes, artistes et enseignants.
Le texte faisait un bref examen critique de l’écriture inclusive : “Le langage dit inclusif repose, d’abord, sur une erreur générale ; deuxièmement, il donne lieu à des structures linguistiques ridicules ; troisièmement, il ne peut pas être soutenu de manière cohérente; et quatrièmement, cela ne contribue pas à améliorer la position des femmes dans la société “.
Conclusion de la FSSPX : “Walter Krämer voulait rester catholique, il voulait continuer à payer l’impôt ecclésiastique, mais dans un diocèse qui ne se soumette pas à un langage destructeur de la foi. Pour les personnes comme lui, la “miséricordieuse Eglise d’Allemagne” répond : vous n’êtes plus catholique, vous ne pouvez pas même être enterré dans un cimetière catholique“.
Iels sont fous ces germain.e.s
Dites-lui de verser son denier à la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad D 88145 Offenbach
Non seulement ils ont perdu la foi, mais ils perdent la boule et s’écartent de la raison, dans cette église d’Allemagne devenue folle.
Ce qui est catholique pour eux c’est faire de l’Eglise un cimetière et de nous des païens !