Et une de plus : le mouvement continu de désacralisation et de vente d’anciennes églises catholiques se poursuit au Québec. Cette fois c’est la paroisse sainte Marguerite d’Youville qui a vendu l’ancienne église saint-Marc, située avenue de Champlain à Shawinigan, Québec au centre Roland-Bertrand, fondé en 1893, et qui aide les plus démunis.
“La fournaise [chauffage] est à remplacer et la facture s’élève à près de 100 000$. La paroisse n’en a pas les moyens. On a donc décidé de vendre la bâtisse“, explique un représentant de la paroisse à la presse locale. L’ancienne église est vendue moyennant un versement de 37.000 dollars canadiens [25.845€] sur 13 ans, à 0% d’intérêt – c’est le loyer que l’association verse aujourd’hui pour les deux bâtiments qu’elle loue ailleurs en ville.
L’association prendra possession de l’ancienne église à l’été 2022, après avoir désamianté le bâtiment et refait le système de chauffage, donc, pour 400.000 dollars canadiens (279.400€).
La presse locale revient sur le démantèlement progressif de l’ensemble paroissial local – une situation que l’on retrouve partout ailleurs au Canada : “pour la paroisse Sainte-Marguerite-d’Youville, c’est un autre morceau du puzzle qui vient de tomber. Après la vente de l’église Saint-Pierre en 2019 et Saint-Marc maintenant, il ne reste plus que l’ancienne église Saint-Charles-Garnier sur le marché immobilier. Les églises Saint-Gérard-des-Laurentides et L’Assomption sont les seuls de la paroisse où des messes sont encore célébrées. « Ça va dans le sens du tournant missionnaire que l’évêché a pris en 2017 et qui consiste à s’occuper des démunis plutôt que des bâtisses », termine le marguillier Raynald Dubé“. C’est à dire que depuis 2019, trois églises sur cinq ont été désaffectées.
Les beaux résultats du concile Vatican II : apostasie, hérésie, églises désacralisées, vendues. Prêtres et fidèles de moins en moins nombreux.
Ceux qui nous disent que Vatican II est le printemps de l’Eglise ou la nouvelle Pentecôte sont des imposteurs.
printemps de l’Eglise, plutôt l’hiver de l’Eglise, le plus grave c’estque les épiscopes se satisfassent de cette situation quand ils ne la favorisent pas. Où est leur compassion pour les pêcheurs et les pauvres âmes que nous sommes