Jean-Pierre Maugendre a publié fin septembre une tribune intitulée Un catholique peut-il “douter du Concile Vativan II”.
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Plus claire que les textes conciliaires la parole évangélique est limpide : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous vêtus de peaux de brebis mais qui, au-dedans, sont des loups ravisseurs. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez (…) Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, pas plus qu’un mauvais arbre n’en peut porter de bons. Tout arbre qui ne donne pas de bons fruits est coupé et jeté au feu ». (Matt VII, 16-19) Nous n’aurons pas la cruauté d’insister sur l’état de décomposition avancé dans lequel se trouve l’Eglise : effondrement des vocations et de la pratique religieuse, absence d’unité liturgique et doctrinale, schisme virtuel de l’Eglise d’Allemagne, etc. Sans oublier l’éloignement croissant des législations civiles de l’enseignement de l’Eglise et du simple respect de la loi naturelle. Face à cet effondrement les plus lucides des novateurs se justifient : « Sans le Concile la situation serait pire ». Objectivement, d’une part on peine à imaginer pire et d’autre part jamais l’ombre d’un raisonnement ne vient étayer ce constat désespéré. Le fait massif et incontournable, est que les communautés et les prêtres qui ont maintenu les formes traditionnelles de pratique et d’apostolat non seulement n’ont pas participé de cet effondrement général mais se sont même développées dans un environnement ecclésial généralement très hostile.
Sans doute est-ce là d’ailleurs que se situe le noeud de la difficulté. Pour le pape François, ordonné en 1969, comme d’ailleurs pour les évêques qui arrivent à la retraite (Mgr Minnerath, etc.) les années du Concile sont celles de leurs études et de leurs premiers pas dans la vie sacerdotale. Avec sincérité ils ont certainement cru à la nouvelle Pentecôte qui devait régénérer l’Eglise. Cependant au bout du chemin le résultat n’est pas là, bien au contraire. D’où une compréhensible amertume. Pire : les méthodes qu’ils avaient rejetées s’avèrent fécondes. Elles vivifient la partie la plus jeune et la plus dynamique du peuple chrétien. Insupportable affront qu’il convient d’effacer car il pose une question douloureuse que beaucoup refusent de se poser : N’aurions-nous pas fait fausse route ? Leur vie, des hommes courageux peuvent, comme les premiers apôtres après leur défaillance, la sacrifier finalement à Dieu. Mais l’amour-propre !
“les méthodes qu’ils avaient rejetées s’avèrent fécondes. Elles vivifient la partie la plus jeune et la plus dynamique du peuple chrétien.”
Pas hyper concret, ça donne une impression de méthode couet comme texte… Très étrange
Un tradi peut il douter d’un concile ?
C’est une question que je me pose, dans la tradition catholique, sur combien de concile y a t’il eu des doutes ?
Sur combien de concile l’Eglise est “revenue”?
Réponse : aucun
En réalité il est difficile de se reconnaître attaché à la tradition et en même temps douter du concile, c’est une contradiction majeure, une position moderniste…
Il y a eu au moins deux conciles qui ont été annulés…
Ou l’Esprit Saint n’a pas peur de se contredire (car entre le Concile de Trente et celui de Vatican II, il y a une sérieuse marge), ou il est cohérent et dans ce cas, à moins de croire que l’on a affaire à deux Personnes différentes, comment expliquer que ce même Esprit puisse dire tout et son contraire? Pire: outre la chute vertigineuse des vocations et de la pratique religieuse, un chiffre parle à lui seul. Le voici. De 1911 à 1961 (donc durant 50 ans),820 prêtres ont été réduits à l”état laïcs. Mais de 1961 à 1978 (donc durant seulement 17 ans) 36.000 prêtres le furent aussi. Où sont les fruits? Plus encore: avec un pape formé à l’école soixante-huitarde et qui a l’audace de s’approprier l’Esprit Saint au détriment de ceux qui ne sont pas d’accord avec ses dérives et sa politique, comment prendre au sérieux “l’écoute” dont il se revendique? Quand on sait combien sont ses silences et son hostilité à l’égard de ces forces vives qui, dans son Eglise sont sources de vocations, je ne puis que me demander avec consternation s’il ne fait pas le jeu de ceux qui veulent tuer l’Eglise. Finalement, que laissera t-il derrière lui, sinon une Eglise qui aussi e cxante qu’infidèle à la mission confiée à saint Pierre, n’aura plus rien à transmette à nos successeurs qu’un message philanthropique. jpsnyers.blogspot.com
Mes chers Amis,
Il y a tant de raisons que je ne les énumérerai pas toutes.
Une seule suffit pour lui ôter sa crédibilité: c’est une véritable honte!
Il ne faut plus s’étonner de l’état lamentable de la Sainte Eglise, des fidèles ni de la défection de nombreux et saints prêtres, voire de
leur assassinat. Je pourrais même citer des exemples et même des noms
Ne plus s’étonner davantage des moeurs de prêtres, évêques et cardinaux de par ce vaste monde.
Pie XII a été assassiné, les suivants sont tous initiés plus ou moins et les coupables ne sont pas toujours ceux que l’on croit!
Et je ne suis pas sédévatantiste!
Il n’y a qu’une seule Eglise infaillible, l’Epouse sans tache de Notre Seigneur Jésus-Christ qui ne disparaîtra point jusqu’à la fin du monde.
Lisez la Sainte Bible dans sa version authentique: vous comprendrez mieux.
Solution (unique ): le Saint Rosaire à outrance (Fatima), les Sacrements sûrement valides et non douteux: il y a encore de nombreux
saints prêtres fidèles!
En union de prières avec vous tous,
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.
Restons donc bien unis aussi.
Sauf que..;
Allez vérifier le temps qu’il a fallu pour que les conciles soient et compris et acceptés et mis en œuvre…
Vous avez vu l’arianisme capoter après les conciles remettant les pendules à l’heure?
Combien de temps a-t-il donc fallu pour que les décisions du concile de Trente fussent appliquées? Oui?
Et pour ce qui concerne concile, a-t-il empêché ou ramené dans le giron les évêques et curés devenus protestants, suivis par une bonne partie de leurs ouailles (ainsi une part du protestantisme français est-il le fruit d’u. Cléricalisme « pur jus »!)?
Vous croyez qu’une crise commencée en gros il y a plus de 3 siècles va être résolue par un concile du jour au lendemain ou dans la décennie?
Relisez les textes de Léon XIII et successeurs, saint Pie X compris, voyez leur inquiétude concernant le clergé.. et dans le même temps relisez les textes des apparitions mariales, avec les avertissements, notamment si le clergé ne se convertissait pas (terme générique, il restait aussi des fidèles!)
Seriez-vous des rêveurs finalement?
Qui croient qu’il suffit de vouloir pour pouvoir (relire saint Paul?)
Dans quel état était le clergé au moment de la crise luthérienne, et ensuite?
Combien de temps pour en réformer « quelques uns »?
Et combien de conciles n’ont pas généré des mouvements de « résistance« qui aujourd’hui encore d’ailleurs montrent quelques petits « restes« (vieux catholiques, vieille église, protestants…)
C’est commode d’accuser une réunion plénière d’évêques (je ne considère pas la foi défaillante apparemment en œuvre ici), cela donne des dates, des suppositions variées, et cela exonère à moindres frais
Je note en passant comme un durcissement de ton et d’expression.
Attention à ne pas se laisser entraîner par la vague…
J’ignore si quelqu’un a demandé à sr Victoria, libérée samedi de 5 ans de vie en otage au Mali, si elle avait un avis sur le concile, quel rite elle pratiquait. .
Il reste qu’elle a résisté dans la foi. 5 ans.
Il semblerait aussi qu’elle ait demandé à remplacer les deux jeunes sœurs que les djihadistes voulaient emmener, comme étant leur supérieure…
Pendant que ici on croit « batailler » d’un bureau…?
Pie XII assassiné ? Pourquoi ? Par qui ? Pourriez-vous donner des précisions : par quel moyen, dans quelles circonstances, quelles sont les preuves ?