Le 19 septembre, le diocèse de Paris organise une journée Laudato Si à la chapelle de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Et surprise, Mgr Aupetit – déjà à l’origine de la réduction drastique du nombre de messes traditionnelles – exige le pass sanitaire pour sa messe, à 11 heures, bien que les activités cultuelles en soient exemptées.
On trouve sur le site du diocèse une description de ladite journée :
“Programme (à rejoindre à tout moment)
- 11h, messe présidée par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris ;
- Repas et rencontres dans les jardins (café offert mais pique-nique à partager !) ;
- De 14h à 17h, carrefour d’initiatives inspirantes pour découvrir ce qui peut être concrètement mis en place en paroisse. Avec le Dorothy, Hiver Solidaire, Jesuit Refugee Service, la Fresque du Climat, Utopia, le CERAS, Église verte… et d’autres invités surprises !
En tête, il est indiqué : “L’accès se fera exclusivement sur présentation du passe sanitaire (vaccination ou PCR)“.
Le diocèse ne semble pas avoir lu la loi, puisque le pass sanitaire peut aussi être obtenu avec un certificat de rétablissement, soit un test antigénique positif de plus de 11 jours et moins de six mois. Encore une fois, on est plus près de la liquidation que de la “start-up du Bon Dieu“.
Par ailleurs le pass sanitaire ne peut pas être exigé, ni pour les activités strictement cultuelles – comme les messes – ni pour les personnes qui souhaitent entrer dans une église pour s’y recueillir. Et le droit empêche d’apporter des restrictions supplémentaires, sans autorisation des autorités légales – en l’occurrence la mairie, la préfecture, un tribunal, un texte de loi… – à un texte qui restreint déjà l’exercice des libertés publiques. En exigeant le pass sanitaire pour sa messe à la Pitié Salpêtrière, on peut se demander si l’évêque de Paris, par excès de précaution, respecte vraiment la loi.
Par ailleurs, une des explications avancées est que la journée a lieu dans un hôpital, où règne une bulle sanitaire, et donc le pass sanitaire est strictement nécessaire pour accéder aux locaux (sauf urgences). Cependant, la chapelle de la Pitié Salpêtrière dispose d’accès particuliers, qui n’obligent pas à passer par l’intérieur des bâtiments.
On peut poser une autre question : dans la mesure où l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est chargé, hors pandémie, du suivi et du soin des maladies infectieuses, notamment la tuberculose, des maladies infectieuses et tropicales hautement contagieuses et des maladies auto-immunes, le diocèse de Paris manque-t-il tellement de locaux qu’il peut être dans l’obligation de faire ses journées thématiques dans une chapelle hospitalière, au risque de mettre en danger la situation sanitaire d’un établissement hospitalier et de favoriser la propagation de maladies rares ou contagieuses ?
Outre un certain nombre de patronages, d’immeubles appartenant à des paroisses – parfois sous-utilisés, vides voire loués à vil prix – l’un d’eux, au coeur du XIe, l’a ainsi été 800 euros par mois (!) à des locataires qui le sous-louaient au prix du marché en encaissant la différence, et de salles des catéchismes parfois impressionnantes par leur taille, il y a aussi une maison diocésaine neuve sur l’ile de la Cité – avec une chapelle romane à l’intérieur, inaugurée en 2013 et le bien connu collège des Bernardins. Sans oublier, évidemment, le monastère de la Visitation en cours de reconversion.
l’exigence abusive du pass sanitaire est punies mêmes peines que le refus d’exiger le pass quand c’est légal !!
Aupetit n’a pas la moindre foi en D. Comme son nom l’indique, et de plus il méconnaît la loi.
mais enfin qu’est-ce qu’il lui prend à Monseigneur Aupetit ? au mieux et à la solde de Macron ? le pass = anti liberté est immoral ! c’est un abus de l’autorité gouvernemental ! pas compréhensible qu’un EVEQUE réagisse comme ça !
Que Monseigneur AUPETIT s’occupe donc du salut des âmes et des Saintes Messes. Cet ancien aumônier des Armées, a-t-il été visiter les soldats et au besoin leur donner les sacrements ???? Que nenni. Pourquoi donc faudrait-il lui obéir pour un pass sanitaire après le coup fatal donné à la liturgie de toujours ? Il a les pieds dans l’enfer et voudrait entraîner les fidèles dans cette course contre Notre Seigneur Jésus -Christ, Un Evêque a a posé la question , il y a quelques mois, “””””doit-on suivre le pape françois dans ses dérives ou suivre le Christ et en mourir pour lui, s’il le faut.”””
Le souci est qu’il n’est pas possible d’entrer dans l’enceinte de la Pitié-Salpetriére sans le pass, hors La Chapelle est au cœur du centre hospitalier
Sans doute, les arguments avancés par Mgr Aupetit, ancien médecin, pour imposer de façon aussi intempestive le passe sanitaire sont fallacieux, mais il me semble que ce comportement révèle un état d’esprit lamentable chez des prélats censés gouverner les diocèses sinon l’Eglise universelle : l’absence de magistère cohérent, précis et raisonnable sur :
– le sens à donner à cette crise sanitaire (est-ce une punition ?est-ce dû aux négligences et aux défaillances de ceux qui nous gouvernent ? présente-t-elle un caractère providentiel) ;
– la manière dont il faut protéger non seulement le droit à la vie au regard de certains principes éthiques, mais aussi les libertés nécessaires à l’homme dont la dignité doit être respectée ;
– le danger que représentent certaines dérives de contrôle autoritaire (et médiatiques) exercées sur les personnes, des dérives inspirées par des idéologies meurtrières telles que le transhumanisme ;
On sait déjà que le pape François 1er ne s’est même pas donné la peine de présenter un magistère, mais alors que dire des évêques ? Il y en 5000 à travers le monde (le chiffre est à vérifier) et on en trouve si peu capables de dire un parole d’autorité capable de guider les fidèles en ce temps d’épreuve et donner le témoignage “aux hommes de bonne volonté” suivant lequel l’Eglise catholique est capable d’être experte en humanité.
Mais ce silence, cette carence ne vise pas seulement les prélats dont l’esprit “conciliaire” est notoire, mais aussi les évêques “traditionnels” de toute obédience, à quelques rares exceptions près dans les deux cas.
Il va falloir prier pour que le saint Esprit redonne ses sept dons aux évêques et in fine au pape actuel, mais il revient à nous, fidèles, d’exiger d’eux tous une parole d’autorité en cette matière et pour cela nous devons en prendre les moyens concrets.
Ah ! nous sommes bien loin de saint Charles Borromée, cardinal mais aussi évêque de Milan, s’étant mis au service de ses fidèles pendant la terrible épidémie de peste de 1576 :
https://blog.ilgiornale.it/franza/tag/san-carlo-borromeo-1538-1584/
(je dispose d’une traduction que je remettrai à qui le souhaite)
“aimez la pauvreté et le SILENCE” – “les pretres devraient s’occuper uniquement des choses de l’Eglise”- les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode. l’Eglise n’a pas de modes.notre Seigneur est toujours le même”
paroles de Sainte Jacinthe de Fatima pendant son séjour à l’hopital de lisb onne à la fin de sa v ie
monseigneur Aupetit me déçoit beaucoup, il n’est hélas pas le seul… et tous -pape, éveques et pretres- feraient bien de “réétudier Fatima!!!
il est inéluctable que l’institution disparaisse ; elle est entre les mains de ceux qui en font une carrière personnelle en imposant une fausse théologie personnelle pour un monde sans DIEU et sans les mystères du CHRIST. et donc une apostasie sans fin.
Il est logique et naturel que les chrétiens qui se sentent sur la voie définie depuis ST PAUL ST AUGUSTIN, et d’autres grands témoins tournent les talons. La FFSSPV aura la lourde mission de renflouer une épave.
A GRENOBLE – où j(ai vécu – l’évèque poursuit les actes de MATAGRIN que je n’ose qualifier ici