Appelé à réagir contre le projet des évêques américains de priver de communion le président Joe Biden, qui se dit “catholique” mais est favorable à l’avortement, le Pape a répondu que l’Eglise n’avait pas à prendre position en politique. Pourtant, il rentre d’un voyage en Hongrie où il n’a fait que ça – en plus de faire un passage éclair (moins de six heures) pour montrer son manque de considération pour le Premier ministre Viktor Orban.
“Que doit faire le pasteur ? Etre un pasteur, ne pas condamner”, y compris “les excommuniés“, a estimé le souverain pontife, et poursuivi : “Si vous sortez de la pastorale de l’Eglise, vous devenez un politicien“.
Il a tout de même rappelé la position de l’Eglise sur l’avortement : “Qui pratique l’avortement tue, sans demi-mesure. Prenez n’importe quel livre sur l’embryologie pour les étudiants en médecine. La troisième semaine après la conception, tous les organes sont déjà là, même l’ADN… C’est une vie humaine, cette vie humaine doit être respectée, ce principe est tellement clair! C’est pourquoi l’Église est si dure sur cette question, car si elle accepte cela, c’est comme si elle acceptait le meurtre au quotidien“.
Cela dit, pendant sa visite éclair en Hongrie, le Pape n’a cessé de plaider pour la diversité culturelle et l’acceptation de l’immigration, y compris de personnes d’autres cultures ou religions : “Devant la diversité culturelle, ethnique, politique et religieuse, il est possible d’avoir deux attitudes, nous fermer dans une attitude de défense rigide de ce que nous appelons notre identité, ou nous ouvrir à la rencontre avec l’autre et cultiver ensemble le rêve d’une société fraternelle”.
Mais ce n’est certainement pas une position politique, pour le Pape. Cela dit, dans une Hongrie qui n’a pas oublié, ni le communisme, ni l’empire ottoman, les appels du Pape ont été contrebattus par le Premier Ministre, qui lui a seulement demandé de “ne pas laisser périr la Hongrie chrétienne“. Cela a aussi le mérite d’être clair.
Français veut chercher le paradis sur terre en pensant que le royaume de Dieu y sera donné par surcroit mais c’est l’inverse que le Christ a enseigné.
François rêve de réaliser le paradis sur terre en pensant que le royaume de Dieu y sera donné par surcroit, mais ce n’est pas ce que le Christ a enseigné !!
Vous résumez si exactement ce que je vois que j’en suis réduit à vous applaudir.
La paroisse que j’habite depuis une vingtaine d’années était au moment du motu proprio Summorum Pontificum, animée par deux prêtres octogénaires (dont celui qui me faisait le catéchisme quand j’étais enfant et adolescent) et par deux prêtres quadragénaires (je crois) venus d’Afrique noire, et elle était à peine capable d’organiser des messes sur le vaste territoire de je ne sais combien d’anciennes paroisses agglomérées qui la constitue.
Le catéchisme que m’avait enseigné le prêtre que j’ai évoqué n’était pas celui des Évangiles, et l’enfant que j’étais s’en était dékà rendu compte. Ce prêtre croyait en un christ, mais pas celui auquel on penserait. C’était un christ qui avait ouvert les portes de l’Éden pour que l’humanité s’affranchît des commandements. Depuis que j’e suis revenu dans ma province, jamais je ne me suis rendu dans une Église de cette paroisse.
Quand fut annoncé Summorum Pontificarum, alors que la paroisse n’avait, à part mon nom qui aurait pu être celui d’un homonyme, aucun moyen de m’identifier comme celui qu’elle avait baptisé des décennies plus tôt, j’en reçus un courrier me demandant d’écrire à Rome pour protester contre ce motu proprio, et de menacer, me semble-t-il, de demander à être « débaptisé ».
L’attitude qu’on enseigne par l’exemple est le mépris de la tradition, qu’on suggère simple séquelle d’un passi révolu et sombre.
Je souhaite bonne chance à tous ceux qui se sont atteints par cette décision. J’ai signé la lettre par laquelle on demande le retrait de Traditionis Custodes et espère pour vous. J’aimerais seulement, de grâce, que ceux qui se tiennent au sein de ce qu’on me pardonnera, j’espère, d’appeler l’Église conciliaire, ne repochent pas le coup qu’on leur porte à ceux qui ne croient pas pouvoir suivre leur exemple, et qui font ce qu’ils peuvent pour les soutenir, en regretrant amèrement de ne pouvoir faire plus.
Summorum PONTIFICORUM (désolé por cetre coquille, qui je crois n’aura guère gêné la compréhension).
Pour comprendre ce qu’il faut entendre ici par “politisé”, je propose de nouveau un lien déjà accepté (en présentant mes excuses pour cetre répétition, mais qui me semble bien utile ici) : https://lesquen.fr/2018/09/30/vigano/
Et en m’excusant pour ma parfaite incapacité à écrire correctememt le nom du motu proprio du 7/7/2007, voici le lien sur le site officiel du Vatican de sa version en français :
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/motu_proprio/documents/hf_ben-xvi_motu-proprio_20070707_summorum-pontificum.html
à touslescheminssontilslarges ?
Pour compléter vos deux commentaires, j’ajoute qu’il y a aussi une autre étape à franchir, et là, les fidèles devront “la prendre en charge” : exiger une remise en cause de l’ensemble des textes du Concile et en même temps une restauration du principe d’autorité qui doit s’appliquer aux évêques, en tant qu’ils sont docteurs de la foi et qu’ils participent au gouvernement de l’Eglise universelle.
Juste un bémol : il y a donc des traductions française qui circulent et qui méritent d’être diffusées pour parler de la crise du gouvernement de l’Eglise universelle et c’est très bien, mais dommage que ce soit Henry de Lesquen qui s’en soit chargé (on sait que ce personnage st particulièrement discuté, non seulement s’agissant des idées qu’il défend, mais aussi dans ses méthodes journalistiques ; on se rappellera de quelle manière il s’était introduit dans “Radio Courtoisie).