La neuvième manifestation pour la défense de la liberté de la messe traditionnelle, devant la nonciature apostolique à Paris, a attiré plus d’une centaine de fidèles, samedi 11 vers midi, 14, avenue du président Wilson (métros Iéna ou Alma-Marceau).
“Le grand sujet de leurs discussions était la lettre adressée par l’archevêque, Mgr Aupetit, à son clergé, le 8 septembre. Il y prétend « assurer le bien des fidèles qui sont attachés à la forme ancienne », mais il supprime deux messes dominicales et il laisse entendre qu’il va supprimer les messes de semaine, notamment la messe des jeunes, le mercredi, à Saint-François-Xavier. Le même Mgr Aupetit, dans sa lettre pastorale du 3 septembre, annonçait pourtant que le diocèse poursuivrait désormais cette priorité : « l’accueil inconditionnel de tous »… La suppression annoncée de la messe de ND-du-Travail, dont il était notoire que son public était toujours plus jeune, scandalise particulièrement les fidèles parisiens.
Les manifestants font entendre que leur protestation n’en est qu’à son début et va s’étendre à toutes les formes nécessaires“.
Il faut reconnaître qu’en supprimant une grande partie des messes de semaine et deux des messes dominicales traditionnelles à Paris (le dimanche matin à la Villette, paroisse populaire du XIXe arrondissement, et le dimanche soir à Notre-Dame du Travail), tout en prêchant “l’accueil inconditionnel de tous” et “la fraternité universelle“ (qui ne concernent visiblement pas les fidèles de la messe en latin), l’évêque de Paris, Mgr Aupetit, semble avoir mis le feu aux poudres dans la capitale.
Nombre de fidèles des messes supprimées ne s’apprêtent en effet pas du tout à retourner, le dos courbé, dans les paroisses voisines assister à la messe en français, et sont prêts à défendre les messes dans leurs églises.
il n’y a qu’une solution: couper les vivres à ces évêques sans courage!!!
Analyse intéressante du motu proprio TC par le père dominicain Aubry de Chémeré sur Radio Fidélité Mayenne écoutable sur le Salon Beige. C’est clair, structuré et complet. L’aspect négatif de TC est bien décrit. Plus surprenante est sa déclaration de confiance aux évêques de France. D’accord, c’est à eux de décider, mais TC leur impose systématiquement un contrôle par le Vatican, et la lettre conjointe que leur ont adressée les Supérieurs d’Instituts ex-ED n’a pas eu dans les faits un retour très favorable, notamment à Dijon par anticipation, et à Paris où un grand nombre de centres de messes tridentines sont désormais fermés par décision de l’archevêque.
Le père Aubry affirme aussi que l’enquête, diligentée par les évêques de France, demandée par Rome, et concernant l’application du motu proprio SP, était favorable aux traditionnalistes. Le pape François, selon lui, aurait pris le contrepied de cette enquête. Curieux, les observateurs ont vraiment eu l’impression du contraire. On verra ce que donne cette opération de séduction des évêques qui sont en France.