Le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, signe une tribune dans Figarovox intitulé “Nul n’est de trop dans l’Eglise” à l’occasion de la fête de l’Assomption. Le préfet émérite du Culte Divin évoque explicitement le récent Motu Proprio : le risque de division et de guerre liturgique. Il souligne comme l’ont fait beaucoup de clercs et de laïcs depuis un mois qu’il n’est pas possible d’exclure une partie du troupeau. Le cardinal Sarah lance un véritable appel à l’unité à toute l’Eglise et à tous les pasteurs… y compris au premier d’entre eux.
La paix liturgique est le signe de la paix que l’Église peut apporter au monde
Ce qui est sacré pour l’Église est donc la chaîne ininterrompue qui la relie avec certitude à Jésus. Chaîne de foi sans rupture ni contradiction, chaîne de prière et de liturgie sans cassure ni reniement. Sans cette continuité radicale, à quelle crédibilité pourrait encore prétendre l’Église? En elle, nul revirement, mais un développement organique et continu que l’on appelle la tradition vivante. Le sacré ne se décrète pas, il se reçoit de Dieu et se transmet.C’est sans doute la raison pour laquelle Benoît XVI pouvait affirmer avec autorité: «L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon, pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église, et de leur donner leur juste place.» À l’heure où certains théologiens cherchent à rouvrir la guerre liturgique en opposant entre eux le missel revu par le Concile de Trente et celui en usage depuis 1970, il est urgent de le rappeler. Si l’Église n’est pas capable de préserver la continuité paisible de son lien avec le Christ, elle sera incapable d’offrir au monde «ce sacré qui unit les âmes», selon le mot de Goethe.
Au-delà de la querelle des rites, il y va de la crédibilité de l’Église. Si elle affirme la continuité entre ce que l’on nomme communément la messe de saint Pie V et la messe de Paul VI, alors l’Église doit être capable d’organiser leur cohabitation pacifique et leur enrichissement mutuel. Si l’on en venait à exclure radicalement l’une au profit de l’autre, si on les déclarait inconciliables, on reconnaîtrait implicitement une rupture et un changement d’orientation. Mais alors l’Église ne pourrait plus offrir au monde cette continuité sacrée qui seule peut lui donner la paix. En entretenant en son sein la guerre liturgique, l’Église perd sa crédibilité et se rend sourde à l’appel des hommes. La paix liturgique est le signe de la paix que l’Église peut apporter au monde.
Un père ne peut introduire entre ses enfants fidèles la défiance et la division
L’enjeu est donc bien plus grave qu’une simple question de discipline. Si elle revendiquait un revirement de sa foi ou de sa liturgie, au nom de quoi l’Église oserait-elle s’adresser au monde? Son unique légitimité est sa cohérence dans la continuité.Bien plus, si les évêques, responsables de la cohabitation et de l’enrichissement mutuel des deux formes liturgiques, n’exercent pas leur autorité en ce sens, ils courent le risque de ne plus apparaître comme des pasteurs, gardiens de la foi reçue et des brebis confiées, mais comme des chefs politiques: commissaires de l’idéologie du moment plutôt que gardiens de la tradition pérenne. Ils risquent de perdre la confiance des hommes de bonne volonté. Un père ne peut introduire entre ses enfants fidèles la défiance et la division. Il ne peut humilier les uns en les opposant aux autres. Il ne peut ostraciser certains parmi ses prêtres. La paix et l’unité que l’Église prétend offrir au monde doivent d’abord être vécues en son sein. En matière liturgique, ni la violence pastorale ni l’idéologie partisane n’ont jamais produit de fruits d’unité. La souffrance des fidèles et l’attente du monde sont trop grandes pour s’engager dans ces voies sans issues. Nul n’est en trop dans l’Église de Dieu !
Dixit «La paix liturgique est le signe de la paix que l’Église peut apporter au monde»
Quelle grande sagesse !
Le seul reproche que l’on peut lui faire est qu’il écrit comme si ce n’était pas Francois qui avait voulu et signé TC !
Ce pape, combien de divisions?
Votre Eminence Révérendissime Seigneur,
L’unité dans la seule Eglise Catholique réside dans la Bulle “Quo primum tempore” et elle seule à jamais!
Soyons fermes et ne mélangeons “la chèvre et le choux”!
Resistite fortiter, usque ad mortem selon la devise des Jésuites!
Solution: le Saint Rosaire à outrance!
Dieu aura toujours le dernier mot.
Les mélanges ne sont pas bons, la soupe devient gâtée!
Remarque: je ne suis ni papolâtre, ni sédévacantiste: je suis Catholique!
“Tradidi quod accepi.”
Très humblement vôtre,
Le pauvre pécheur que je sais être.
En totale union de prières, je ne suis qu’un vieux monsieur.
Il serait de la plus haute importance que François et ses trop nombreux thuriféraires en tirent les conclusions qui s’imposent d’elles-mêmes !
On peut que remercier le Cardinal Sarah pour la profondeur de ses propos et sa clairvoyance; ce motu proprio est une voie sans issue et une impasse dans laquelle le pape s’est mis lui-même.
Le cardinal Sarah est un homme plein de bonne volonté mais il se fait des illusions.
La cohabitation entre les deux rites est impossible car les deux rites sont incompatibles.
La messe catholique exprime tous les dogmes de la foi catholique alors que la nouvelle messe fabriquée par le franc-maçon Bugnini avec le concours de pasteurs protestants est imprégné de protestantisme et conduit à l’hérésie et à tous les sacrilèges possibles.
Le cardinal Sarah n’a pas compris qu’il face à lui un pape révolutionnaire pur et dur bien décidé avec ses complices à en finir pour toujours avec la messe traditionnelle. Pour détruire la messe traditionnelle ils n’hésiteront pas à employer des méthodes staliniennes.
Ces bonnes paroles d’apaisement du cardinal Sarah ne vont pas amadouer le révolutionnaire pur et dur qu’est le sinistre Bergoglio.