L’Entente Catholique de Bretagne publie une bulletin bimestriel d’information. Dans son numéro n°244 (49è année) de Juillet et Août, l’Entente revient sur le Motu Proprio :
Le Pape François a attendu la démission (âge : 75 ans) du cardinal Sarah de son poste de préfet pour le Culte Divin. Mais il n’a pu attendre la mort de Benoît XVI…
C’est une revanche des cardinaux nostalgiques des années 1970, qui ont « fait » l’élection du Pape François et qui interprètent Vatican II comme une rupture. L’interprétation de Vatican par Benoît XVI, « dans la contunuité », est bafouée par l’article 1 déclarant que le rite de Paul VI est la seule expression aujourd’hui du Rite romain. Benoît XVI disait « C’est la forme ordinaire ». Cette querelle de mots n’a en soi aucun intérêt.
Mais le Motu Proprio Traditionis Custodes du 16 juillet, qui rappelle dans son titre (tout le reste est en italien !) que les évêques sont « les gardiens de la Tradition », est déplaisant pour d’autres raisons. Il est fait pour entraver le succès que rencontre (en France notamment) la messe du concile de Trente (« tridentine ») dans sa version de 1962 (missel de Jean XXIII), sans toutefois l’interdire comme avait fait Paul VI par un abus de pouvoir. Il renforce le contrôle des évêques sur ces messes (dont tout curé de paroisse pouvait donner l’autorisation). Plus nouveau : il les interdit dans les églises paroissiales et les séminaires où est célébré le rite de Paul VI. C’est vouloir ruiner les efforts des évêques qui, comme Mgr Rey à Toulon, fidèles aux textes de Vatican II et de Jean XXIII sur le latin « langue de l’Eglise », faisaient connaître les deux rites dans leurs séminaires.
L’Entente Catholique de Bretagne – 1 rue Charles Le Goffic – 22000 Saint-Brieuc (Abonnement de 10€)
Cette énorme gaffe de notre pape l’a fâché avec de nombreux évêques qui avaient mis en place un modus vivendi évoluant dans le bon sens. Inutile de manifester devant les nonciatures, autant prier et faire le dos rond. Ne pas monter aux extrêmes et ne pas oublier que « Tel un eunuque qui voudrait déflorer une jeune fille, tel celui qui prétend rendre la justice par la violence » (bible)
Jésus est le prince de la paix
Vita tua via nostra dit l’Imitation
Que de gaffes, la dernière sa gaffe la plus énorme ou sa première celle de nous faire croire que son collègue conciliaire Paul6 le gaffeur de la messe interdite est un « saint » ! ?
à Bertrand Germain,
Je crois que vous êtes naÏf de penser que le pape a « fait une gaffe » comme s’il s’agissait d’un débutant dans la course au pouvoir.
On sait déjà qu’il est intriguant, corrompu et qu’il se moque éperdument du Magistère. Il déteste tout ce qui est juridique, il ne conçoit que le populisme (il a de qui tenir : Eduardo Pero’n).
Quant au reste de votre commentaire, je crains que ce ne soit que littérature, ou invention ; à vous de choisir.
« C’est vouloir ruiner les efforts des évêques qui, comme Mgr Rey à Toulon, fidèles aux textes de Vatican II et de Jean XXIII sur le latin “langue de l’Eglise”, faisaient connaître les deux rites dans leurs séminaires ».
Là, cherchez l’erreur. De toute façon, depuis l’Instruction du 16 juillet ce n’et plus possible de rendre compatible « Vatican II » et la liturgie traditionnelle. Le cardinal Sarah a cru le faire (pour Mgr Rey, je ne sais pas), avec même l’idée de nous faire un « panaché de liturgie » sous l’intitulé « herméneutique de continuité ». Cela ne pouvait qu’échouer AB INITIO.
Malheureusement l’herméneutique de continuité prêchée par Benoit XVI malgré tout le respect qu’on lui doit n’est pas crédible. Il y bien rupture de Vatican II avec la Tradition (Dignitatis Humanae, Nostra Aetate, Gaudium et spes). Tous ces textes contredisent mot pour mot le Magistère traditionnel.
Quant à la messe c’est la même chose : il y a incompatibilité entre la messe sacrifice du rite traditionnel (appelé à tort extraordinaire) et le nouveau rite imprégné de protestantisme fabriqué par le franc-maçon Bugnini avec le concours de pasteurs protestants.
Cette nouvelle messe désacralisée représente tout le programme oecuménisue de Vatican II.
Les progressistes l’ont très bien compris et c’est pourquoi ils ne peuvent supporter la messe de toujours.
Benoit XVI voulait freiner la révolution tout en restant fidèle au concile.
Son successeur veut aller jusqu’au bout de la révolution.
@ Bertrand G. –
La prière ne suffit pas.
Face à l’hérésie, la violence et à l’injustice, je pense qu’il faut être un eunuque pour faire le dos rond quand on est un homme, ou un tiède, un mou, un lâche, ou un conconciliaire ou les 5 à la fois !
En plein accord avec TD.
Continuons à prier pour l’Eglise redevienne l’Eglise, le pape son véritable chef, des évêques, ses véritables docteurs dans la foi.