A Serqueux, l’église Saint-Martin, construite en 1959 pour remplacer l’église du XVIe détruite lors des bombardements, est fermée depuis 2005 et son avenir est plus qu’incertain. La paroisse souhaite la détruire, tandis que la mairie préfèrerait la désacraliser pour la rénover en espace associatif, si cela ne revient pas trop cher.
En 2016, le clocher tripode érigé au-dessus des locaux paroissiaux avait été déposé car il devenait dangereux. La mairie a voté en 2020 pour la désacralisation de l’église, tout en constatant que la paroisse refusait de faire vivre l’église, et proposait de renvoyer les habitants vers l’église de Forges-les-Eaux, commune située immédiatement au sud.
Thomas Hermand, le maire indique ce 22 juillet qu’il souhaite « consulter les habitants avec un référendum avant le calendrier électoral. Il faut clore ce projet au moins avant 2026. Il semblerait que la position du responsable ecclésiastique soit de détruire l’église et de récupérer l’autel, scellé au sol. Mais pour être honnête, nous préférons parler de processus de désacralisation que de destruction de l’église ».
A l’automne dernier, le maire précisait ses intentions : “nous proposions une désacralisation partielle afin de se laisser la possibilité, en cas de réhabilitation, de garder un espace cultuel, pour les habitants qui sont attachés à leur église et pour des occasions particulières (mariages, baptêmes ou enterrements). Nous avons eu un rendez-vous avec des représentants de la paroisse. Celle-ci n’envisage pas de venir faire des offices hormis peut-être un seul par an à l’occasion de la fête. Ils estiment que puisqu’il y a une église à Forges, les habitants peuvent s’y rendre“.
Cependant, en quatre ans, l’église s’est dégradée et le coût, estimé à 450.000 € en 2016, a augmenté. Un article de mars dernier retraçait d’ailleurs cette dégradation. Néanmoins le maire et une partie notable des habitants sont attachés à la sauvegarde de l’église, d’une esthétique certes discutable mais qui fait partie de la mémoire de la commune et dont le type architectural – une église halle typique de la Reconstruction – n’est plus représenté en France que par cette réalisation.
Cependant, l’étanchéité du bâtiment n’est plus assurée, il y a eu des infiltrations d’eau dans le toit et les voûtes. La rapidité d’exécution de l’église, avec des matériaux de mauvaise qualité, plaident aussi pour alourdir le coût d’une éventuelle rénovation.
Cette église est d’une laideur épouvantable. A quoi ressemble un tel bâtiment ? A tout sauf une église.
On nous parle de désacralisation mais à voir l’architecture de cette église, elle était déjà désacralisée dès sa construction.
Les églises modernes ressemblent à des temples maçonniques.
Normalement une église doit être en forme de croix.
Mais la religion moderne évacue la Croix. Donc on construit des églises en forme de triangle (maçonnique).
De telles églises qui n’ont plus d’église que le nom représentent bien la religion maçonnique.
Ces horribles églises sont bien le symbole du naufrage des réformes de Vatican II.
On peut détruire de telles “églises” il n’y a rien à regretter.
pour le rite ordinaire, une telle église est parfaitement adaptée. Et dans le dénuement actuel de l’église catholique et du diocèse, elle pourrait être consacrée, avec un minimum de frais , au rite latin sous réserve d’un petit aménagement intérieur qui permettrait l’orientation à l’est de la célébration du Saint Sacrifice.
@ T D – Horrible, laide et épouvantable, oui vraiment, comme la messe conciliairePaul6neoprotestante de mauvaise qualité sans Dieu et sans rien de sacré, ce serait un bienfait de la voir disparaître en même temps !
Notez bien que cette horreur a été construite avant Vatican Il et que pendant plusieurs années cest la messe traditionnelle qui y a été célébrée.