Mgr Roland Minnerath, évêque de Dijon, met dehors les 2 prêtres de la Fraternité Saint-Pierre… pourtant Monseigneur s’interrogeait dans les années années 2000 sur la chute des vocations, des ordinations et sur les solutions à trouver pour pallier au manque de prêtres. Le diocèse de Dijon n’a pas eu 10 ordinations cumulées ces 10 dernières années (8 ordinations sacerdotales entre 2010 et 2019)… et pourtant Mgr se prive de prêtres.
Selon le Figaro, quotidien français, entre 1966 et 2004, le nombre de nouveaux prêtres est passé de 566 à 90, ce qui laisse présager des communautés sans guide. Dans un livre d’entretien paru le mois dernier, Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, rappelle que le célibat est «une question de discipline». Mais, dit-il, «0s’il s’avère un jour que cette tradition risque de priver de prêtres des communautés au point de les amener à disparaître, pourquoi ne pas la faire évoluer?».
En évoquant cette question dès 2004, les vagues provoquées s’étaient calmées étant donné la stature du nouvel évêque, écrit Sophie de Ravinel, journaliste au Figaro. Elle rappelle que Mgr Minnerath est membre de la Commission de théologie internationale, qu’il est une figure à part au sein de l’épiscopat français. Passé par l’Ecole des nonces – qui forme les futurs ambassadeurs du Saint-Siège -, ce docteur en théologie, et en science de gestion, a été envoyé au Brésil puis en Allemagne avant d’être rappelé auprès du cardinal secrétaire d’Etat Agostino Casaroli. En 1989, il est nommé à la faculté de théologie de Strasbourg, où il enseignera durant quinze années, jusqu’à sa consécration épiscopale à l’âge de 58 ans.
Lors du dernier synode des évêques, au mois d’octobre, Benoît XVI l’a nommé «secrétaire spécial», à charge pour lui de présenter au Pape les propositions des évêques. Ces derniers se sont exprimés sur la situation critique du clergé, en particulier en Europe, et sur l’éventualité d’ordonner des hommes mariés. Mgr Minnerath s’est impliqué en ce sens. Les évêques ont cependant choisi de ne pas emprunter cette voie, pour le moment. Lors de la cérémonie de clôture, Benoît XVI a qualifié le célibat des prêtres de «don précieux», «signe de l’amour sans partage envers Dieu et envers le prochain».
Il est toujours possible de signer la pétition en ligne. Il s’agit pour les dijonnais de maintenir ce groupe de fidèles qui sinon demain n’existera plus (et n’aura plus le droit d’exister).
Comme certains, j’ose encore croire à la charité pastorale de nos évêques, Mgr Minnerath quittera son siège dans quelques mois… il peut aussi laisser la FSSP essayer de s’entendre avec son successeur. L’objectif n’est pas de faire gagner Monseigneur contre la FSSP, ou la FSSP contre Monseigneur… l’objectif est de faire gagner le bien des âmes, uniquement le bien des âmes, âmes qui sont les grandes oubliées depuis quelques jours, âmes qui sont troublées voire révoltées par ce qui se passe ces derniers jours.
Par le nouveau Motu Proprio du Pape François, nous sommes devenus une minorité qui n’a plus de papiers… on nous l’écrit ‘vous allez disparaître’ (et même ‘on va vous faire disparaître’)… j’ose espérer que nos évêques nous reconnaitrons les droits de ceux qui n’ont plus rien, et que nous aurons au moins ce qu’ils ont reconnu à d’autres dans le passé le droit d’exister. J’espère enfin qu’un évêque prendra son téléphone et appellera son confrère pour faire arrêter cet engrenage qui va faire beaucoup de mal.
On les chasse et après on veut les marier, la bêtise dans toute sa splendeur. Quelle inconséquence , si les épiscopes étaient vraiment les successeurs des apôtres et les gardiens du troupeau, ils se soucieraient du salut des âmes . Ce qui ne leur plaît pas c’est que la Messe st Pie v ait plus de succès que leur fourre-tout protestantisé.