Tandis que des paroisses voire des diocèses entiers se montrent incapables d’entretenir leur patrimoine, il y en a qui y arrivent visiblement très bien. Nous avons eu connaissance de la “gazette travaux” de la paroisse de Compiègne, dans l’Oise, qui fait état de divers travaux sur les églises de la ville.
Hors de question de vendre l’église Saint-Paul des Sablons, érigée en 1963, comme des diocèses se débarrassent d’églises modernes dans d’autres villes (Grenoble, Dreux, Valenciennes…). Effectivement, “l’église Saint-Paul est notre principal point de préoccupation : la charpente doit être consolidée, l’auvent extérieur et ses piliers remis en état et le dallage réparé après son éclatement cet été”.
Mais, “la solution technique pour la charpente est finalisée, le choix des entreprises est en cours. Après autorisation administrative, les travaux de l’auvent et de ses piliers seront lancés. Une entreprise a été retenue pour la remise en état du sol. Du fait de ces travaux l’église sera indisponible jusqu’en octobre 2021“. En revanche le sous-sol récemment rénové reste disponible.
Autres travaux, à Margny au nord de Compiègne : “les travaux pour l’installation d’un nouveau chauffage vont démarrer en début d’année 2021. Le permis pour l’aménagement liturgique du choeur n’est toujours pas obtenu, et les appels d’offres sont en cours“.
La même gazette fait aussi état de travaux terminés à Notre-Dame de la Source, d’un permis de construire pour une maison paroissiale à Lacroix-Saint-Ouen – “ce nouveau local de 130 m² comprendra une grande salle, un local d’accueil, des sanitaires, une kitchenette, des rangements“, des travaux au presbytère de Choisy-au-Bac, l’aménagement d’une salle pour les catéchismes à Margny etc.
Certains évêques prêts à dépenser l’argent de leurs fidèles pour recruter des responsables pour lever le denier du culte – alors que des prêtres qui ont déjà exercé avec succès ce type de responsabilités s’y proposaient gratuitement – ou à mettre des millions dans des maisons diocésaines neuves mais vides, tandis que leurs églises et leurs presbytères restent dans des états déplorables, devraient en prendre de la graine.
Remarques judicieuses
C’est une question de choix : un peu moins de dépenses inutiles en réunions, parlotes ou travaux inutiles per mettraient d’entretenir un patrimoine dont certains diocèses SE DESINTERRESEENT