La Montagne donne une idée qui peut s’avérer intéressante pour les propriétaires privés des chapelles et les petites communes, face au coût assez important des travaux de restauration des vitraux ou leur remplacement. A Espagnac en Corrèze un maitre verrier de La Baule, Pascal Bouchard, a sauvegardé en faisant diverses réparations assurées par une garantie décennale les six verrières de l’église.
L’une d’elles avait un trou de carabine (St Gervais), une autre était bosselée par des tirs de ballon; toutes avaient de menus dégâts et des morceaux manquants. Les vitraux ont été cuits dans le four d’un potier dans la ville de Corrèze, 20 kilomètres plus au nord. Il faut compter pour de tels travaux “1500 € par mètre carré, mais je m’adapte au budget des communes“, précise le maître-verrier baulois.
Ce dernier travaille avec sa fille, Noémi, qui apprend le métier pour prendre la suite, et intervient “partout en France“, tant pour créer des verrières nouvelles – y compris dans des styles anciens, que pour les restaurer; il a notamment créé des verrières de style cistercien dans une chapelle romane de Bagnols-sur-Cèze (Gard), des puits de lumière à Saint-Pierre du Gros Caillou (Paris), ainsi que dans diverses chapelles bretonnes dont la chapelle Saint-Cado de Careil (Guérande) ou l’église Sainte-Anne de la Turballe. Son atelier se trouve à La Baule, sur la côte bretonne.