La commune de Notre-Dame de Lourdes s’est séparée de l’église qui lui a donné son origine. Celle-ci, qui datait de 1931-32, a été rasée, au motif qu’elle était trop dégradée. Elle avait pourtant failli être sauvée pour être réhabilitée en logements, mais les travaux n’avaient jamais commencé.
Comme le rappelle L’Action, “la démolition de l’église avait été annoncée en 2016 afin de faire place à une résidence communautaire pour personnes âgées qui se nommerait À l’ombre du clocher. Comme la rénovation de l’église engendrait des coûts trop volumineux, le terrain avait été cédé à l’organisme responsable du projet de la résidence.
Les travaux ont toutefois été [reportés] et l’église a été achetée par un promoteur en 2018. Ce dernier avait alors l’intention de conserver l’église pour y aménager des logements tout en conservant le projet de résidence sur un terrain adjacent.
La Municipalité souhaitait également que l’église soit conservée, mais finalement, avec les délais gouvernementaux et les autorisations environnementales qui tardaient, les années se sont écoulées et l’état de l’église s’est détérioré davantage. Il y a notamment eu beaucoup de vandalisme à l’intérieur du bâtiment et une infiltration d’eau aurait causé de la moisissure“.
L’Action indique aussi que “les plans et devis de l’église de Notre-Dame-de-Lourdes ont été préparés par l’architecte Antoine Monette (1899-1974). Ce dernier avait conçu une église s’inscrivant dans la modernité avec sa façade asymétrique, sa tour-clocher hors-œuvre et sa structure d’acier enrobé de béton qui en faisait un bâtiment à l’épreuve du feu. L’église de Notre-Dame-de-Lourdes a été mise en chantier en 1931, par l’entrepreneur Adélard Perreault de Joliette, dans le secteur villageois de Notre-Dame-de-Lourdes. Les travaux se sont terminés en 1932 et l’église a été bénie la même année“.