Un numéro récent de la revue Golias (664) donne des détails sur la fin de non recevoir adressée par l’archevêque de Paris Mgr Aupetit au très moderniste « centre pastoral Saint-Merry » créé en 1975 et dont il a décidé la suppression après le départ pour burn-out de deux prêtres en trois ans. Suppression pleurée par la presse de gauche – et elle seule.
Deux jours en effet après la dernière messe, le 28 février dernier, en présence de « 300 fidèles et dix prêtres« , selon les proches du défunt Centre qui omettent de mentionner l’âge souvent très avancé du public du centre et leur provenance d’un même milieu, le diocèse a fait le ménage.
Pas dans l’église aux chapelles transformées en débarras et aux autels servant de cimaises à des « œuvres d’art contemporain« . Mais sur le web, ce qui à notre époque de sans-contact, de dématérialisation et de « crédit social », en attendant le « passeport vaccinal » sous forme de QR Code, équivaut à une mort sociale tout aussi certaine.
« Deux jours après » cette dernière messe, « l’occurrence »centre pastoral Saint-Merry » ouvrait sur Paroisse Saint-Merry. Le contenu du site avait été dévasté. Tout ce qui concerne la crise, témoignages, documents, traces de la pétition, tout avait disparu (…) Les accès étaient interdits à ceux qui l’avaient créé et fait vivre (…) L’archevêque a refusé tout net qu’ils retrouvent leurs données, disant « le centre pastoral n’existe pas ». Au centre pastoral on ressent comme un geste de mise à mort sans retenue« .
N’en déplaise à l’archevêque de Paris, la damnatio memoriae (qui était d’ailleurs appelée abolitio nominis, suppression du nom) n’a été guère efficace pour effacer ou réécrire l’Histoire. Et peut être fallait-t-il laisser le site du Centre pastoral Saint-Merry intact, pour servir un jour à l’histoire de l’échec magistral des initiatives pastorales nouvelles issues du Concile Vatican II.
Églises polyvalentes, centres théologiques, œcuméniques, pastoraux ou « groupes de contact » avec des obédiences, des églises schismatiques, parallèles ou l’islam, ils ont en commun de n’avoir rien su construire dans la durée ni transmettre, se résumant aux laïcs ou aux prêtres qui les ont fondés il y a près d’un demi-siècle.
Maj 5.4.2021 : L’on apprend que les « liturgistes innovants » du centre Saint Merri se réunissent désormais à leur place : hors de l’Eglise. Finis sit.
Aveuglement du Cardinal Marty qui a laissé l’Eglise de Paris « dans le ruisseau « selon l’expression du Cardinal Lustiger, son successeur qui a laissé pourrir la situation.
Merci à Monseigneur Aupetit qui a eu le courage d’intervenir.
Il était grand temps de faire le ménage. Leur idéologie porte en elle-même leur destruction.
Ces milieux sont toujours prétentieux et crient facilement à la persécution alors qu’ils sont faussement tolérants.
On peut faire l’état des lieux de ces endroits et personnes malfaisants et ensuite faire le nettoyage qui s’impose.
Etant entré un jour par curiosité dans le centre saint Merry, j’avais été frappé par la saleté du lieu et l’ambiance de poubelle de rue que dégageait le lieu.
Débarras un peu partout, surtout dans les autels latéraux, pancartes revendicatrices autant que provocatrices un peu comme dans une cafeteria d’université. Le mot de cafeteria est jutes car plusieurs groupes y prenaient le café.
Effroyable et repoussant.
Que faire maintenant ?
1/ Nettoyer, du sol au plafond,
2/ Reconsacrer comme sanctuaire catholique,
3/ Confier cette nouvelle église à une communauté traditionnelle comme la Fraternité Saint-Pierre ou encore la Communauté Saint-Martin,
4/ Commencer le renouveau par la célébration de messes de réparation.