Les québecois appellent cela une « conversion ». Autrement dit une reconversion d’une église en un espace public, ou pour une autre destination (immeuble, magasin, entrepôt). A Sainte-Monique, l’église dont la commune tire son nom devrait ainsi être désacralisée et trouver une autre utilité.
L’église, « fermée et cadenassée l’été dernier », selon le Quotidien, n’est en réalité plus utilisée depuis 2017 ; les paroissiens ont autorisé sa mise en vente le 16 octobre 2019. La mairie souhaite lui donner un autre usage, mais ne sait pas encore lequel. « Une étude de faisabilité est en cours […] même si les choses progressent, la municipalité n’a pas encore acquis le bâtiment et préfère se montrer patiente […] On ne veut pas d’un éléphant blanc [une réalisation monumentale inutile et coûteuse – NDLR] où il ne se passe rien et en plus être obligés de payer le chauffage », explique le maire Mario Desbiens.
En juin 2020 l’ancienne mairesse Denise Gendron expliquait son projet dans le Courrier Sud : « une salle multifonctionnelle dans la nef. Une partie du choeur serait conservée intacte, avec quelques bancs à l’avant pour permettre le culte pendant quelques années encore. Au jubé, des chambres serairnt aménagées pour les touristes […] Ce serait une expérience unique au Québec de coucher dans une église, explique la mairesse, qui prévoit de conserver l’orgue [de 1893] pour d’éventuelles soirées de concert ».
Construite en 1892-93 et érigée en paroisse le 6 novembre 1899, Sainte-Monique est une église de la fin du XIXe restaurée au cours du XXe siècle. Depuis juin dernier, elle est officiellement à vendre avec une pancarte d’agent immobilier sur son terrain. Dans le même secteur, une autre église a été vendue récemment, Saint-Zéphirin de Courval, un an et demi après avoir été mise en vente officiellement.
Une pratique religieuse en baisse de 10% par an avant le Covid ?
« Ça fait cinq ans que nos états financiers sont dans le négatif. Nos revenus sont en forte baisse comme la pratique religieuse. En 2014 on prévoyait une diminution de 3 à 5% par année, mais elle se situe plutot autour de 10%. Et depuis ce printemps la problématique s’accélère à la vitesse grand V parce qu’il n’y a pas eu de pratique religieuse, donc de rentrées d’argent, durant 4 mois en raison de la pandémie », expliquait Michel Lemire, président d’assemblée de fabrique, au Courrier Sud en juin dernier.
Sources : le Quotidien (14/2/2021), Le courrier sud (15/6/2020)
c’est mieux que la destruction,maisquand on commence à faire du fric avec l’investissement pour le fonctionnement, c’est l’amorce de la débâcle
Rendez nous la messe et les sacrements vous re trouverez le grisai!
Finalement on a deux exemple qui se suivent la transformation de l’église en hôtel et l’injonction de la communion sur la main par un évêque. Croit-il vraiment cet évêque que Dieu est plus puissant que le corona, apparemment non ; avec des gens comme ça ceux de cet article et ceux du suivant l’Eglise n’a pas besoin d’ennemi, ceux qui se prétendent d’elles suffisent largement à la détruire. Heureusement il y a encore des prêtres normaux qui n’hésitent pas à distribuer la communion sur la langue