Un ami lecteur nous envoie cet article ur la situation actuelle de l’Eglise – un peu impertinent certes, mais empli, surtout, de la souffrance diffuse des catholiques fidèles du fait de cette situation pénible :
« La chaire est dans la misère. »
Si la grande majorité des catholiques se garde bien de tout sédévacantisme (position religieuse selon laquelle le fauteuil de Pierre est « vacant » depuis 1958 ou 1963 selon les courants), le Pape François, à travers des choix pastoraux, des entretiens informels, des écrits, ou des gestes, conduit chaque jour plus de fidèles vers une forme de « sédéindigentisme ».
Une gêne diffuse, qui n’ose se traduire publiquement, mais qui se confie de plus en plus facilement dans l’intimité ou dans les diners en ville.
En devenant la coqueluche du peuple de gauche, le Pape argentin apparait justement plus comme un homme de gauche que comme le chef de l’Eglise universelle, mère des croyants et épouse du Christ. Il semble en effet plus prompt à épouser les causes du siècle, de l’écologie au sans-papierisme, qu’à porter sur le monde la lumière des évangiles.
Et au-delà des prises de positions pastorales ou théologiques, l’attitude même de François met mal à l’aise. Les gestes agacés du Pape repoussant les fidèles souhaitant baiser son anneau, ou cette séquence incroyable où il tape sur la main d’une femme qui lui prenait le bras, sont pour le moins déconcertantes.
Imagine-t-on Jésus envoyer balader Marie-Madeleine, ou taper sur la femme hémorragique venue toucher son manteau dans la foule ?
Par ailleurs, si le pharisaïsme des premiers siècles était celui des grands prêtres et de leurs grandes démonstrations de vertu, peut-être faudrait-il aujourd’hui se méfier de l’hypocrisie qui peut se loger dans le « faire simple ». Comme la vertu, ce n’est pas la simplicité qui est en cause, c’est d’en faire trop.
Nous avions dû supporter François, le Président normal, il nous faut maintenant souffrir François, le Pape en Mephisto.
Comme disait mon confesseur avec un sourire espiègle, « il est certain que ce Pape nous donne l’occasion de pénétrer plus profondément dans le mystère de l’Eglise universelle ».
Méditation qui n’interdit pas une certaine impatience de voir sortir la prochaine fumée blanche…
Jean de Castellane
Deux remarques préalables.
Ce texte ressemble à un éditorial et il n’est pas anonyme (comme c’est le cas dans le journal “Le Monde” si mal famé aujourd’hui, et c’est mérité.
Ce commentaire n’a rien d’impertinent.
Si seulement nous avions des cardinaux qui défendaient le principe d’autorité pour gouverner, ils s’empresseraient aujourd’hui d’anticiper l’arrivée de la fumée blanche annonçant un nouveau pape (je fais allusion à la dernière phrase du commentaire : c’est cela que vous trouvez insolent à RC ?) ; ils inviteraient alors celui qui usurpe par son comportement (pas dans la désignation, apparemment) la mission de successeur de Saint-Pierre, conformément à la volonté de Jésus-Christ instituant l’Eglise
Si seulement nous disposions aujourd’hui d’une nouvelle Sainte Catherine de Sienne (qui ne ressemble pas à Greta Thunberg, qui a derrière elle beaucoup de tunes pas très fiables…. ironie) invitant le “doux Vicaire du Christ” à se convertir ou alors à renoncer à sa charge, nous ne serions pas dans cette situation qui fait souffrir tant de fidèles.
Ce gouvernement de l’Eglise est démissionnaire (pas seulement le pape, mais les cardinaux pris “en collège”) et rien n’est fait en son sein pour prier (dans tous les sens du terme) ce pape suffisant et irresponsable de revenir à la charge qui lui est confiée, confirmer le Magistère ou alors de renoncer à sa charge. Cela nous éviterait les initiatives – pas toujours efficaces et marquées par l’âge de celui qui les a prises – d’un “pape émérite” qui ajoutent du désordre au désordre.
Et nous les fidèles devons prier pour l’Eglise et faire des sacrifices, ce qui n’interdit pas de prendre des initiatives comme le fait par exemple M. de Mattei pour demander la fin des scandales et du déshonneur.
C’est la séquence des chaussures de 2013 qui m’avait alerté sur la fausse simplicité de Mgr Bergoglio. Les gestes de vif agacement qui ont été diffusés le premier de l’an quand une croyante fervente a tenté de le retenir une seconde, et sa manie de retirer l’anneau papal à toute tentative de baiser de la part de pèlerins, ont montré qu’au-delà du vicaire du Christ, le bonhomme Bergoglio n’a aucune empathie sincère, doublée d’un coté renfrogné fort déplaisant. Vivement la suite.
Critique indigente : le pape a reçu la personne dont il s’était dégagé un peu brutalement pour s’excuser .