Le scandale qui vient d’éclater au Vatican est très instructif : il montre que le « monde nouveau » à Rome, n’est guère plus « nouveau » que dans la France de Macron, et qu’il est peut-être même pire que l’ancien ; il renseigne aussi, indirectement, par la position en retrait du secrétaire d’État, sur les ambitions du cardinal Parolin.
La bombe atteste en effet l’échec des « réformes » que le pape François avait annoncées : on découvre que le Saint-Siège a investi de manière aventureuse 200 millions d’euros dans un immeuble au cœur du plus cher quartier de Londres. Voilà donc revenue l’utilisation facile de l’argent des « contribuables » (les fidèles qui donnent leur obole au Denier de Saint-Pierre), à quoi s’ajoute la sélection désastreuse des contrôleurs censés faire cesser de telles pratiques.
Le pape paye cher d’avoir laissé décapiter son Secrétariat pour l’Économie en la personne du très efficace et compétent cardinal George Pell, sans lever le petit doigt. Depuis, l’auditeur général des comptes, Libero Milone, a été débarqué l’an passé, du jour au lendemain, pour opérations suspectes. Et, le 1er octobre, a été lancée une descente de la Gendarmerie pontificale pour saisir ordinateurs et documents confidentiels dans les locaux de la section des Affaires générales de la Secrétairerie d’État et dans ceux de l’AIF (Autorité des Informations Financières) organisme indépendant chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent. Par mesure de “précaution”, divers responsables ont désormais interdiction de pénétrer dans leurs bureaux, dont Mgr Mauro Carlino, chef du bureau d’Information et de documentation de l’organisme qui a son siège au palais apostolique, et Tommaso Di Ruzza, le directeur de l’AIF. En clair, non seulement les mauvaises pratiques continuent, mais on est en présence d’une énorme affaire de policiers (financiers) ripoux au cœur de l’administration du Saint-Siège.
Contrairement aux apparences, celui qui dirige la section pour les Affaires générale de la Secrétairerie d’État, le sulfureux prélat vénézuélien, Mgr Edgar Peña Parra, dont la réputation tinte comme une quincaillerie, n’est nullement visé par cette inspection. Désormais ce nouvel homme fort de la Secrétairerie d’État a, plus que le secrétaire d’État lui-même, le cardinal Parolin, l’oreille du Pontife. Il se dit pourtant qu’il aurait été de ceux qui auraient insisté sans succès auprès de Gian Franco Mammi, directeur de l’IOR, la banque du Vatican, pour mobiliser d’énormes emprunts dans l’espoir de récupérer le capital londonien en cours d’évaporation.
Il n’empêche que cette spectaculaire descente de police, décidée par le pape, est pour lui une opération politique à haut risque. Certes, elle permet aux thuriféraires des journaux “laïques”, comme on dit en Italie pour désigner La Repubblica et autres, d’affirmer que le pape Bergoglio ne recule devant rien pour assainir les aires corrompues de sa Curie. Mais, après six ans de pontificat “réformateur”, elle dévoile tout de même la misère des résultats : l’état actuel est pire que précédemment. En tout cas, les vieilles habitudes de gouvernement contractées dès Buenos Aires par le Saint-Père se montrent ici : manifester une autorité que d’aucuns qualifient de dictatoriale ; faire en sorte que tous les collaborateurs, quels qu’ils soient, vivent dans l’insécurité permanente et la crainte de voir à tout moment le sol se dérober sous leurs pieds.
En l’espèce, le plus haut d’entre eux, le secrétaire d’État, est aussi malmené. Certes, il n’est ici soupçonné en rien de pratiques financières troubles, dans la mesure où – haute prudence peut-être – il fait en sorte de ne s’occuper directement d’aucune affaire économique. Mais c’est seulement quelques heures avant la descente de police qu’il en a été informé par le pape.
Cette situation d’un certain rafraîchissement des relations avec François n’est sûrement pas pour lui déplaire. Homme étiqueté par son passé comme libéral, ses ambitions pour le prochain conclave l’obligent à se faire une image plus centriste (voir l’article de Daniel Hamiche, dans Res Novæ de mai 2019, « L’hypothèse Parolin »). Il serait même opportun pour lui de quitter son rôle de premier ministre du pape Bergoglio (et de faire oublier les désastreux accords chinois qu’il a signés et va désormais traîner comme un boulet). On dit qu’il chercherait à s’asseoir sur un grand siège italien, ce qui lui donnerait à son portrait une touche pastorale. Milan n’est pas disponible, mais Gênes le sera bientôt avec la démission du cardinal Bagnasco. À moins que le patriarche de Venise, Francesco Moraglia, toujours pas cardinal, ne soit transféré à Gênes, sa ville d’origine, chère à son cœur, ce qui permettrait à Pietro Parolin de devenir patriarche de Venise. Venise, d’où les cardinaux Roncalli et Luciani…
Ce pape s abrite derrière la charité et la pauvreté pour derrière se comporter en dictateur au service des grands projets mondialistes les pires qui puissent être pour la dignité de l’Homme
C’est pour cela justement qu’il faudra le destituer et vite. Jésus-Christ aime les Amèricains yankees et sùrement pas les dictateurs surtout les péronistes.
Ce succédané de successeur de saint Pierre Lui fait honte. Donc, destitution !
L’atheisme (fêtes athées au sein même du Vatican, l’acceptation d’évêques de Chine à condition qu’ils soient communistes) la perversité (promotion des homosexuels chez les prélats tout en prétendant faire le contraire) le mépris des peuples (américains et italiens notamment) et des femmes qualifiées de lapines et j’en passe. Tout cela n’est pas réjouissant. Mais le mal existera toujours.
Ce qui est beaucoup plus grave est l’attitude passéiste des catholiques qui laissent faire sans réagir.
Osons La Vérité, dénonçons les dérives de ce Pape, prions et patientons. A la fin, La Vérité gagnera.
Bonjour,
ayant été enquêteur Officier de Police Judiciaire dans le domaine financier, du travail clandestin, etc…. je puis vous assurer que ce Pape, le Pape François a du très certainement attendre de longs mois des documents, et les enquêteurs de la gendarmerie que je connais bien ont des délais très longs surtout lorsqu’il s’agit de’affaires internationales !!!!!!!!
alors 6 ans me paraît raisonnable comme délai, et attendons le résultat avant de critiquer……..
en tout cas c’est mon avis, avis de professionnel ayant exercé 30 ans dans ces domaines et d’autres encore, qui le pense et vous le dis…. ce n’est pas un vol de poule par deux mangeurs de hérissons….!!! (humour…)
Bonne journée et au plaisir !
En union de prières.
[modéré]
Ah bon ?
À Lanternier,
C’est sûr nos sommes trop passifs face à ce climat général de corruption qui s’étend sur le gouvernement de l’Eglise catholique mais les fidèles n’ont pas pour mission d’en faire partie. Il faudra songer alors à ce que les cardinaux obtiennent la déposition de ce pape qui fait honte à Jésus-Christ pour commencer, et c’est comme cela CONCRÈTEMENT que la Vérité commencera à l’emporter.
A méditer la très belle phrase du cardinal Sarah, pourtant présenté comme un des opposants au pape François : “ L’Église est représentée sur la terre par le vicaire du Christ, c’est-à-dire le pape. Et qui est contre le pape est ipso facto hors de l’Église », Voilà une phrase prononcée aujourd’hui et très traditionnelle : celui qui s’oppose au pape n’est pas catholique.
Que chaque lecteur de cet article s’en inspire !
Les mondialistes francs-maçons noyautent la Curie depuis des années. Ca suffit ! Il faut publier une liste des évêques et des cardinaux qui fricotent avec cet athéisme internationaliste. Le pauvre cardinal Pell injustement condamné à de la prison ferme sous prétexte qu’un de ses amis s’est suicidé par overdose, connaît la dure loi de cette secte infiltrée dans l’Eglise.
Comme le dit M. Lanternier dans un commentaire précédent, la vérité triomphera !
Pour paraphraser Saint Paul: “Si le Pape lui même vous prêche un autre évangile que celui du Christ, qu’il soit anathème”
C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit.
En deux mois, François vient de nier, par Scalfari interposé, la divinité du Christ et sa Résurrection charnelle et corporelle.
Comme ces deux assertions ont été rapportées par un ami su Pape et que celui-ci ne les a pas démenties, force est de dire qu’elles sont le reflet exact de la pensée du Pape.
Je ne peux donc pas suivre aveuglément le Pape François, n’en déplaise au Cdl Sarah