La commission administrative de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), la plus haute instance dirigeante de la Conférence épiscopale, a pris la décision de proposer au vote lors de la prochaine assemblée plénière d’automne des évêques qui se tiendra du 12 au 15 novembre à Baltimore (Maryland), qu’une enquête complète soit menée par une commission de laïcs qualifiés sur les agissements de Theodore McCarrick dans ses fonctions épiscopales. Il s’agirait donc de passer en revue les archives du diocèse de New York (New York) où l’ancien cardinal fut évêque auxiliaire de 1977 à 1981, du diocèse de Metuchen (New Jersey) où il fut évêque de 1981 à 1986, de l’archidiocèse de Newark (New Jersey) dont il fut archevêque de 1986 à 2000, puis enfin de l’archidiocèse de Washington D.C. dont il fut l’ordinaire de 2000 à 2006. Outre le fait qu’il faudra obtenir un consensus à Baltimore, l’autre problème, qui n’est pas mince, c’est que l’USCCB n’a aucune autorité canonique sur les évêques des diocèses précités, et, pour qu’un tel projet voie le jour, il faudra obtenir l’accord et la pleine coopération des ordinaires de ces diocèses… En outre, il ne semble pas du tout envisageable que cette commission, si l’assemblée en accepte la constitution, aie accès aux archives du Saint-Siège où le dossier sur McCarrick est volumineux selon l’archevêque Viganò…
La commission administrative a imaginé ce pis aller, puisque la visite apostolique de tous les diocèses des États-Unis demandée au Saint-Siège par le cardinal DiNardo, président de l’USCCB, officiellement les 16 et 27 août et vraisemblablement réitérée lors de l’audience avec le pape François, le 13 septembre dernier, n’aura pas été acceptée. Le pape n’y est pas présentement disposé et a même suggéré à la délégation épiscopale que conduisait le cardinal DiNardo, de repousser la tenue de l’assemblée plénière d’automne et de la remplacer par une retraite spirituelle des évêques : ce que la direction de l’USCCB n’a pas accepté, estimant que le scandale des abus sexuel devait être traité de toute urgence.
On sait désormais que la Secrétairerie d’État prépare un rapport sur le scandale McCarrick : l’annonce en a été faite le 10 septembre. Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation des évêques, lui aurait déjà transmis tous les éléments d’archives en sa possession. La perspective que ce rapport soit rédigé par la Secrétairerie d’État, n’enchante pas unanimement aux États-Unis et ailleurs, évêques ou non. Certains craignent que la rédaction de ce rapport prenne du temps, qu’il soit abondamment censuré et qu’il ne réussisse pas à satisfaire l’exigence de l’opinion d’obtenir une explication honnête… Les évêques des États-Unis arriveront peut-être à en savoir plus sur les trente ans d’épiscopat de McCarrick et sur ceux qui l’ont couvert aux États-Unis, mais l’essentiel de ce qu’il faudrait savoir, et pas que sur McCarrick, est de l’autre côté de l’Atlantique. Et cela est une toute autre histoire…
En France, un groupe de religieux, d’avocats et de politiques (Roselyne Bachelot, Laurence Rossignol) vient de lancer une pétition demandant au Parlement de nommer une commission d’enquête parlementaire sur la pédophilie dans l’Eglise
Il parait qu’il y a 1% de pédophile dans l’Eglise, mais il y a d’autres groupes d’adultes qui côtoient journellement des enfants et dont on ignorera combien ils comportent de pédophiles (écoles publiques, mosquées, centres de vacances par exemple ) comme si seule l’Eglise catholique était source de pédophilie
cela ne fait pas sérieux
C’est curieux pour l’une d’elle d’exiger une telle transparence, on attend toujours qu’elle nous donne les chiffres exacts sur les sommes considérables englouties pour rien dans l’affaire des vaccins concernant la soi-disant épidémie du virus H1N1.
L’empressement et la bonne volonté du Pape à autoriser une enquête en profondeur et impartiale sur le scandale Mac Carrick et ses ramifications, qui serait confiée à des laïcs, donc moins “souples” que des prêtres ou des évêques aux manipulations vaticanes, démontre à l’évidence que Vigano a tapé là où ça fait mal.
Démontrer la réalité des sanctions imposées par Benoit XVI, lister les nombreux prélats de la hiérarchie qui étaient au courant des turpitudes de l’ex-cardinal depuis les années 2000, et en particulier ceux qui ont couvert ses agissements, cerner l’identité et le nombre de ses innombrables victimes et de ses complices dans une telle abjection, et surtout poser la question taboue, celle de son retour en grâce au Vatican au lendemain de l’élection de François, autant d’éléments que le Souverain Pontife préfèrerait ne pas voir étalés un beau matin à la une de la presse.
Comme on le comprend !
Et voilà que vous aussi vous vous y mettez avec les “religieux” comme la grosse presse ignorante des affaires de l’Eglise. On appelle “religieux” les clercs – prêtres ou non, prêtres – qui militent sous une règle : bénédictins, capucins, dominicains, jésuites, et j’en passe.. On pourrait dire aussi les “réguliers” . Tous les autres font partie du clergé séculier. On entend même parler de “religieux” à propos des mahométans ( la religion mise en place par Mahomet n’a pas de clergé ! )
La grosse presse ( ce matin France Info ), nous parle maintenant de “l’Eglise française’ Quand on sait de quoi on parle on dit : l’Eglise de France! Ce sont des ignorants qui veulent parler de sujet qu’ils ignorent! Et madame Rossignol qui s’en mêle, un comble ! Sans parler de la mère Bachelot vêtue tout de cuir rouge alors qu’elle était invitée chez François Fillon en présence du TRP abbé de Solesmes! l’ex-ministre svp n’avait jamais vu un moine “en vrai” et était tout excitée… Ces gens-là viennent faire les censeurs aujourd’hui, et ça marche. Au pays des aveugles, les…